Après la rencontre Washington-New Orleans, Basket USA est allé à la rencontre d’Arvydas Macijauskas. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs du Vieux Continent, le shooteur lituanien vit un calvaire chez les Hornets.
Depuis son arrivée dans la Grande Ligue, Arvydas Macijauskas n?est rentré en jeu que lors de douze rencontres, pour un total de quatre-vingts minutes de jeu et vingt-sept points. Le jour et la nuit si l?on compare ces chiffres avec ses statistiques de l?an passé, soit 16 pts par match inscrits dans le championnat espagnol avec Vitoria.
Pourtant, l?ancien joueur de Dusko Ivanovic pensait avoir choisi la bonne équipe l?été dernier : « J?avais à l?époque cinq ou six autres propositions et j?ai choisi les Hornets car je pensais que j?allais jouer. L?équipe est venue me chercher en Europe, a payé un transfert au club de Vitoria pour m?acquérir, m?a fait venir ici, et pourtant je ne joue pas? ». Difficile de comprendre, en effet, la situation dans laquelle se trouve l?ancienne vedette du Tau Vitoria. Et difficile de comprendre également le recrutement estival opéré par les Hornets. Pas moins de sept « guards » sont ainsi présents au sein de l?effectif dirigé par Byron Scott, qui préfère faire confiance aux joueurs ayant déjà une expérience NBA.
La rotation actuelle ayant jusqu?à présent déjoué tous les pronostics d?avant saison en plaçant actuellement les Hornets à la huitième place de la Conférence Ouest (20v-20d), on voit mal comment les choses pourraient changer dans l?immédiat. Macijauskas ne perd néanmoins pas espoir et sait que sa situation peut encore évoluer : « La saison n?est pas finie. En NBA, tout va vite, un autre joueur peut être transféré ou se blesser, donc on ne sait jamais. Je vais peut-être jouer trente minutes demain, qui sait ? Je ne perds pas espoir et je continue donc à m?entraîner dur tous les jours. »
Dans pareille situation, nombre de joueurs auraient réclamé un trade depuis longtemps déjà, mais jusqu?à présent, « Macas » a pris son mal en patience et ne tient pas à faire de vagues : « Je n?ai pas envie de me plaindre. Je ne suis pas le genre de joueurs qui parle dans les journaux ou qui demande à être transféré. » Une attitude professionnelle tout à fait louable, mais qui ne traduit pas vraiment le sentiment de frustration que le joueur finit par laisser échapper : « Si les choses n?évoluent pas, dans ce cas oui, il serait peut-être mieux que l?équipe me transfère. J?aime trop le basket pour rester assis à ne pas jouer. S?ils ne m?aiment pas, autant qu?ils se séparent de moi. Tout ce que je veux, c?est jouer. » Retrouver le chemin des parquets, c?est tout le mal qu?on lui souhaite.
De notre correspondant à Washington