« On avait une meilleure équipe, malheureusement on n’a pas pu se qualifier pour le deuxième tour. C’était une belle série, mais on a une meilleure équipe. »
Très déçu d’avoir perdu le Game 7 à Boston, Giannis Antetokounmpo n’a cessé de répéter à l’issue de la rencontre que sa formation était meilleure que celle d’en face. Sur le papier, avec tous les absents côté Boston, oui c’était sûrement le cas. Mais dans les faits, le collectif celte a fait la différence face aux individualités de Milwaukee. Avec le gros avantage d’avoir joué cette manche décisive au Garden.
« Globalement, on a joué dur, on a tout donné, on a gagné à la maison. On n’a pas su gagner à l’extérieur mais on a poussé la série jusqu’au septième match » souligne le Grec. « Beaucoup de gars dans le vestiaire n’avaient jamais connu ça. C’est une nouvelle expérience. »
Une expérience dont il faut tirer des enseignements pour les nombreux matchs de playoffs qui l’attendent dans sa carrière.
« Maintenant on sait ce qu’il faut faire pour gagner un Game 7 : il faut frapper en premier, ne pas encaisser de paniers faciles, prendre soin du ballon. Personnellement je l’ai compris, j’espère que mes coéquipiers aussi. On progresse, on tire des leçons, on passe à autre chose, et l’année prochaine on pourra y retourner. Et faire mieux. »
Pas de regrets
Pourtant les Bucks ont été les premiers à faire une vraie série dans cette septième manche avec un 9-0 dans le premier quart-temps pour mener 15-10. Sauf que dans la foulée, les Celtics ont enchaîné un 15-0 qui les a complètement lancés, eux et leurs fans. Derrière ça, les Bucks n’ont cessé de courir après le score, pliant d’abord en fin de troisième quart-temps avant de rompre sous les paniers de Terry Rozier dans le quatrième.
Une nouvelle fois très bien freiné par Semi Ojeleye, Giannis a en plus dû faire avec des problèmes de fautes, l’obligeant à adapter son niveau d’agressivité. « C’était compliqué défensivement, je n’ai pas pu être aussi agressif que je le voulais, en coupant les lignes de passes, en leur rentrant dedans, en faisant des écrans retard » liste-t-il.
Ce qui est dommage pour lui, c’est que sa troisième faute est stupide : un coup de coude sur Marcus Smart qui court sans le ballon pour recevoir une remise en jeu. Tantôt effacé, tantôt agressif, il termine finalement ce Match 7 avec 22 points à 7/17 aux tirs et l’impression d’être passé un peu à côté vu de l’extérieur. Lui assure n’en avoir aucun : « J’ai été moi-même. J’ai donné tout ce que j’avais. Parfois c’est bien, parfois non, ça fait partie du jeu. »