Et dire qu’ils n’ont que quatre petites victoires de moins que les Spurs, 4e de la conférence Ouest. C’est si peu. Mais à ce stade de la saison, avec seulement cinq matches restants, c’est évidemment beaucoup pour les Clippers, aujourd’hui relégués à la 10e place, à deux matches du top 8.
« On est toujours dans la course », positive Doc Rivers, en ayant bien conscience que chaque défaite réduit les chances de ses troupes. Pour se qualifier, les Clippers ont d’ailleurs intérêt à ne plus perdre un match d’ici la fin, et espérer que certains de leurs concurrents s’inclinent dans le même temps.
« On doit faire du cinq sur cinq », affirme son fils Austin. « Mais si on fait un sans faute et que les autres équipes gagnent quatre sur cinq, on en sera pas. On avait le contrôle de notre destin sur l’ensemble de la saison, mais on a laissé filer des matches. »
Et l’arrière d’ajouter : « Si nous avions gagné à Portland puis face à Indiana, nous aurions une autre conversation aujourd’hui. » Une référence aux deux dernières défaites, face à deux équipes qui les avaient battus un peu plus tôt dans le mois de mars. Alors le fils Rivers le répète : il faut tout gagner.
Un calendrier délicat mais face à des concurrents directs
La « bonne » nouvelle, outre le fait de jouer 4 fois sur 5 à domicile, c’est que les Clippers seront fixés très vite sur leur sort car ils affrontent plusieurs concurrents directs d’ici la fin. Autrement dit, ils ont plusieurs occasions de faire coup double : réception de San Antonio, déplacement à Utah, réceptions de Denver, Nouvelle-Orléans puis les Lakers.
« C’est bon de devoir jouer face à ceux qui sont devant nous », commente Austin Rivers. « Si on ne les jouait pas, ce serait pire. Mais le fait est que nous avons l’opportunité de leur faire perdre un match, c’est énorme. Et certaines de ces équipes se jouent aussi. »
L’autre signal positif est que plusieurs équipes connaissent aussi un coup de moins bien au pire des moments. On pense aux Pelicans ou encore aux Wolves. Bref, ce n’est pas mission complétement impossible pour les Clippers. Ils parviendraient ainsi à préserver leur série en cours de six qualifications de suite en playoffs.
Une vraie prouesse d’être dans cette position selon DeAndre Jordan, qui n’oublie pas les nombreuses blessures et les départs.
« Je pense que nous devrions profiter. Personne ne s’attendait à ce que nous fassions quoi que ce soit, que nous ferions les playoffs après l’été (transfert de Chris Paul et départ de J.J. Redick), que nous les fassions après le transfert de février (Blake Griffin). Mais les gars dans ce vestiaire sont extrêmement optimistes. Nous allons nous soutenir mutuellement jusqu’à 150% et nous allons essayer de prolonger notre saison. »