Malgré un tandem DeRozan-Lowry en délicatesse avec son tir (7 sur 24 aux tirs), les Raptors s’imposent facilement face à des Knicks hors du coup après deux quart-temps seulement (132-106). Avec ce succès, le huitième d’affilée, la franchise canadienne reste plus que jamais en tête de la conférence Est (49 victoires-17 défaites).
Les Raptors en mode diesel
Les Knicks sont en pleine période d’expérimentations (puisqu’il ne faut pas parler de « tanking ») et ils donnent ainsi l’opportunité à Luke Kornet de démarrer au poste 5. Le longiline rookie montre de belles choses, et marque rapidement 7 points suite à des rebonds offensifs sur la tête d’un Valanciunas pas encore dans son match (11-6).
Titulaire au poste 2, Frank Ntilikina est exemplaire en défense, et les Bockers version « fin de saison » sont pour l’instant plutôt intéressants des deux côtés du terrain, profitant aussi de la lente mise en route de leurs adversaires du jour. Le rookie français prend des ticket shoots, et les Knicks restent devant d’une courte tête (23-21). Les hommes de Dwane Casey ne sont pas bien réveillés et jouent sur un faux rythme, enchainant les mauvais choix et perdant de très nombreux ballons. L’entrée des seconds couteaux VanVleet et Poeltl donne un léger boost à leur équipe qui arrive tant bien que mal à prendre la tête après une ultime minute bien réussie (32-27).
Jeff Hornacek opère quelques changements dès l’entame du second quart, mais malgré quelques bonnes séquences de Trey Burke, les Raptors ont (enfin) mis la machine en marche. Les joueurs de l’Ontario creusent l’écart en moins de deux minutes, et le coach local décide de casser la dynamique des visiteurs au plus vite en prenant un premier arrêt de jeu (41-32). Les Knicks reprennent un peu leurs esprits, et Tim Hardaway Jr. puis Frank Ntilikina font le plus grand bien aux leurs avec quelques points en transition, pour recoller à seulement quatre unités (52-48).
Dwane Casey n’aime pas ce qu’il voit et demande à son tour un temps mort pour calmer les ardeurs adverses. Le jeu est haché des deux côtés du terrain, et les fans présents en cet après midi new-yorkaise ne profitent pas d’un spectacle de haut niveau jusqu’à présent. Adroit de la ligne des lancers francs, et malgré un Serge Ibaka qui perd son calme après une discussion avec Tim Hardaway Jr, les Raptors rejoignent les vestiaires avec huit points d’avance (65-57).
Toronto en rouleau compresseur
Toronto est définitivement entré dans son match, et met le pied sur l’accélérateur dès l’entame de la seconde période. La doublette Valanciunas-Ibaka fait beaucoup de mal dans la peinture, et les hommes au maillot blanc prennent leur plus grand avantage de la rencontre après un panier longue distance de l’intérieur hispano-congolais (78-64). Les locaux perdent peu à peu pied et enchaînent les erreurs en attaque, et les errements en défense, face à un Jeff Hornacek dépité comme jamais malgré quelques fulgurances de Mudiay et de Courtney Lee.
Le leader de la conférence Est ne veux pas se laisser surprendre au Madison Square Garden, et serre la vis en défense pour bloquer l’accès au cercle à leurs adversaires du jour. Kyle Lowry mène parfaitement le jeu des siens, qui mettent leurs systèmes en place sans trop de difficultés (97-84). La seconde unité canadienne confirme son statut de meilleur banc de la ligue, avec un Jakob Poeltl précieux et un Pascal Siakam incisif, pour terminer ce quart avec un matelas confortable (102-86).
Le technicien des Knicks tente quelques changements pour ce dernier quart, donnant du temps de jeu à Troy Williams, Luke Kornet et Trey Burke. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces entrées en jeu n’apporteront… absolument rien, tant les Raptors ont le contrôle des opérations (112-94). Coach Casey sait que le match est quasiment gagné, mais il ne laisse pas pour autant ses remplaçants gâcher leur temps de jeu en reprenant de volée sa seconde unité à chaque erreur ou action ratée.
Le pivot autrichien poursuit son petit bonhomme de chemin lors de cette rencontre, en gonflant ses statistiques, profitant de Knicks qui ont déjà la tête à l’après-match. En roue libre, les joueurs de Dwane Casey travaillent donc leurs systèmes pour leurs prochaines échéances lors du money time, et le duel semble plus proche d’un match de pré-saison qu’à une rencontre de saison régulière (125-100). Les fans quittent les travées du Garden après une énième défaite des leurs, et les joueurs de Toronto peuvent blaguer sur le banc tranquillement jusqu’à la fin de la rencontre. Sans trop forcer, les hommes de Dwane Casey s’imposent dans la Grosse Pomme (132-106).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.