Les Nets veulent se concentrer sur le positif

Pour la troisième saison de suite, il faut regarder vers la fin du classement de la ligue pour apercevoir les Nets puisqu’ils possèdent le 24e bilan de la ligue et seules deux équipes (Atlanta et Phoenix) ont davantage perdu qu’eux. Malgré le travail globalement loué du coach Kenny Atkinson et du GM, Sean Marks, la franchise de New York ne décolle pas.

Les blessures de Jeremy Lin, dont la saison s’est terminée dès le premier match, puis de D’Angelo Russell, qui a manqué 34 matches, plombent un effectif qui souffre d’un manque de talent. Sans une star, difficile en effet d’exister en NBA.

Pourtant, cette saison, il y a quelques motifs d’espoir. Déjà, avec 19 victoires en 59 matchs à mi-parcours, ils ne sont pas loin de leur bilan total des deux saisons passées : 21 succès en 2016, 20 en 2017. Mais outre les chiffres, toujours un peu froids et parfois trompeurs, c’est l’impression laissée dans les rencontres qui plaît aux joueurs.

« Il y a 12 matches qu’on perd de cinq points ou moins donc si on avait pu en attraper une moitié, on serait dans la lutte pour les playoffs », rappelle Spencer Dinwiddie. « Si on les avait tous gagnés, on serait à 30-35 victoires et ce serait très différent. »

Moins de blowouts, mais des fins de match à revoir

Mais les Nets ne les ont pas pris… Spencer Dinwiddie préfère garder l’aspect positif du constat.

« On doit s’améliorer dans les fins de match. Mais ça demeure une histoire de perspective : on peut être optimiste car on ne prend pas des écarts comme la saison passée, on est compétitif avec les meilleurs chaque soir. »

Ce qui manque le plus à Brooklyn, c’est une défense solide. Souvent, les Nets entament mal les parties. Ils sont assez accrocheurs pour revenir, mais par manque d’expérience, de talent et surtout à cause d’une défense très friable, ils craquent.

« On se met en bonne position pour gagner mais on galère pour conclure », résume Allen Crabbe. « On est inconstant. Moi aussi. On continue de faire ces mauvaises entames et on ne shoote pas aussi bien que prévu. Mais on n’est pas loin. On n’est pas loin. »

Au classement si…

« Mince, je ne savais pas », réagi le shooteur. « Vu comment on joue, je ne le ressentais pas. On ne s’estime pas comme une équipe qui est dernière. Je sais que, quand on perd autant, les équipes commencent à se briser, à ne plus avoir confiance en elle, mais l’ambiance est bonne ici. On continue de se pousser les uns et les autres. »