À l’issue d’un duel somptueux entre Kristaps Porzingis (24 points, 6 rebonds, 4 contres) et Lauri Markkanen (33 points à 8/15 à trois points, 10 rebonds), les Bulls s’imposent après deux prolongations (122-119) sur le parquet des Knicks. C’est la troisième fois de la saison que Chicago domine les coéquipiers de Michael Beasley. Les hommes de Jeff Hornacek loupent du même coup une occasion en or de se rapprocher de la 8e place de la conférence Est.
Le « Beasley show », messieurs dames !
Le manque de concentration marque le début du match côté Knicks. Balles perdues, systèmes non exécutés par les hommes de Jeff Hornacek, alors que les Bulls mettent tranquillement leur jeu en place. Markkanen sanctionne à longue distance, et premier avantage pour les visiteurs (17-10). Mais Porzingis ne veut pas que son jeune « successeur » ne lui prenne le haut de l’affiche au Garden, et il réagit par un gros dunk sur le pauvre Robin Lopez. Le duo européen se tire la bourre et les Knicks recollent à deux unités (24-22). Courtney Lee, également en jambes, permet aux visiteurs de rester au contact après un tir longue distance dans le coin (26-25).
La seconde unité des locaux pousse lors des premières séquences du deuxième quart, et c’est Ron Baker puis Beasley qui provoquent l’étincelle à la passe et en attaque, pour un superbe run des New Yorkais (37-31). Comme lors des derniers matches, le numéro 8 des locaux sort de sa boîte pour son show ! Inarrêtable depuis mi-décembre, l’ailier prend feu (16 points en première période), mais lui-même et ses coéquipiers oublient de défendre malgré un avantage de onze unités (44-33). Les minutes passent, les Bulls poussent et se rapprochent au score, pour terminer les 24 premières minutes à seulement quatre points (52-48).
Porzingis et Markkanen se rendent coup pour coup
Kanter démarre en attaque sur Markkanen, et le jeune Finlandais ne peut contenir les mouvements offensifs de son homologue turc (58-53). Mais Denzel Valentine, très précieux dans un rôle d’arrière distributeur, n’hésite pas à prendre ses responsabilités en attaque et garde son équipe au contact de ses adversaires du soir (61-60). Courtney Lee accélère le jeu et les Knicks prennent à nouveau un petit écart (68-60). Le rookie venu du froid n’a peur de rien, et les Bulls reviennent une fois de plus dans le match (74-71). Temps mort pour les locaux. Les deux formations essayent de terminer le quart à leur avantage, mais ce sont les Knicks qui sont en tête à un quart-temps de la fin du temps règlementaire (82-78).
Les secondes unités démarrent ce dernier quart, mais le rythme se ralentit. O’Quinn et McDermott portent les locaux en attaque, sauf que les Bulls ont du répondant, et passent devant (91-89). Arrêt de jeu côté Knicks. Les deux cinq majeurs reprennent le terrain, et ce sont les visiteurs qui prennent le jeu en main (98-94). Porzingis est malmené par la mobilité extérieure de Markkanen, et le momentum est côté Chicago à l’entame du money time. Justin Holiday et Michael Beasley se répondent, puis Jarrett Jack permet aux Bockers de recoller au tableau d’affichage à une minute du terme (105-105). Les deux équipes n’arrivent pas à faire la différence, prolongation !
La défense exemplaire des Bulls paye
Porzingis et Markkannen se chauffent à longue distance pour démarrer (108-108), mais la défense de Robin Lopez est extrêmement précieuse. L’ancien Knick, visiblement motivé à l’idée de faire un mauvais coup à ses anciens coéquipiers, est le pilier de la raquette des visiteurs. Mais Porzingis ne l’entend pas de cette oreille et sur un dunk, il pousse les deux franchises à poursuivre leur soirée pour une seconde prolongation (112-112) !
Le frangin Lopez se déchaine encore, avec deux dunks successifs pour donner quatre points d’avance après une minute (116-112). Kris Dunn en attaque et David Nwaba en défense l’épaulent pour conserver cette avance. Monstrueux pour sa première au Garden, Markkanen termine le travail, et les Bulls s’imposent, une nouvelle fois cette saison, face aux Knicks (122-119).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.