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Brandon Ingram achève les Sixers à la dernière seconde !

Deux jeunes équipes, une intensité folle, des dunks et de nombreuses actions spectaculaires, du suspense jusqu’au bout, et un tir hyper clutch : ce Sixers-Lakers a tenu toutes ses promesses. Un régal. À l’issue d’une fin de partie très indécise, Brandon Ingram, agressif au possible mais qui a beaucoup vendangé (21 points à 7/21, 7 rebonds et 6 passes), a sorti le tir du match à 0,8 second du terme pour abattre les Sixers (107-104). Un succès de référence à l’extérieure pour cette équipe qui restait sur cinq revers de suite. Cette victoire fait passer au second plan le 3e triple-double de Ben Simmons (12 pts, 13 rbds et 15 pds !) et le nouveau match de mammouth de Joel Embiid (33 points, 7 rebonds, 6 passes et 5 blocks !).

Dès les premières possessions, on comprend que Brandon Ingram est venu à Philly avec une idée en tête : être agressif. Pull-up à quatre mètres, reverse dunk après un cross sur Timothé Luwawu-Cabarrot, trois points dans le corner… Il fait la totale à la défense adverse. Son attitude donne le ton chez les Lakers. Car même si par la suite, il se montre beaucoup moins en réussite, s’empalant à de nombreuses reprises sur un Joel Embiid par exemple, un partenaire comme Larry Nance par exemple est là pour ramasser les miettes. Alors tant pis si Lonzo Ball est hué gentiment à chaque prise de balle, les Lakers font le meilleur départ (19-32).

Les entrées de Julius Randle et Jordan Clarkson font un mal fou aux Sixers. Le premier score à tout va sur sa main gauche, dont un énorme dunk monstrueux devant Embiid. Le second aligne les tirs lointains. Et Philadelphie dans tout ça ? Si sa défense intérieure laisse parfois à désirer, Philly sait aussi jouer en transition. Simmons est une merveille à voir jouer en transition : par deux fois, vers Embiid puis Holmes, il délivre la passe parfaite vers le trailer qui termine au dunk. Moins spectaculaires, les paniers primés de Redick puis Covington permettent aux Sixers de rester collés aux Lakers (47-53).

Les Sixers s’endorment, les Lakers plus combattants

Mais Philly perd pied dans le troisième quart. Les Sixers s’endorment même. Simmons manque des passes a priori simples, l’adresse est absence, la circulation de balle poussive alors qu’il y a des espaces dans la défense des Lakers… Pire, le rebond, secteur dans lequel ils sont les n°1 de la ligue, n’est pas contrôlé. Tous les ballons qui traînent sont ramassés par les Lakers qui montrent plus d’envie, Larry Nance en tête. Sans être beaucoup plus brillants, les Lakers en profitent pour recreuser un écart conséquent (55-71). Le public du Wells Fargo Center peut huer ses propres joueurs cette fois, qui n’inscrivent que 6 points en 9 minutes. Mais un nouveau temps-mort de Brett Brown réveille les troupes. En montrant plus d’application des deux côtés, Embiid, Bayless et Covington ramènent facilement l’équipe. Même s’ils lâchent encore deux rebonds offensifs, après un lancer raté par les Lakers (12/24 sur le match…), qui se terminent par un tir improbable de Bogut (70-79).

Les deux équipes échangent les paniers à 3-points dans l’entame de l’ultime période : Hart et Clarkson d’un côté, Joel Embiid de l’autre. Alors que le fantôme de Kyle Kuzma est sur le terrain, un homme fait monter d’un cran l’intensité du match : Richaun Holmes. L’intérieur, en partie responsable de la poussée vers la sortie de Jahlil Okafor, montre une hargne dessous… Et n’hésite pas à exprimer ses émotions pour le plus grand plaisir de la foule. Face à lui, Randle se déchaîne aussi. Ingram le sert parfaitement dessous pour qu’il dunk violemment. Après cette action, les Lakers décident de le servir quasi systématiquement sur le pick. Et ça fonctionne très bien en attaque, même si le Laker n’arrive pas à tenir Embiid, qui combine bien avec Holmes, en défense. Les Sixers sont dans le match.

Fin de match épique

On s’attend à une fin de match épique, on l’a. Le score est de 104 partout avec 30 secondes à jouer. De plus en plus hué par le public, Lonzo Ball, complet et sobre ce soir (10 pts, 8 rbds, 8 pds et 4 contres pour aucune balle perdue), décide… d’envoyer un tir à trois points en première intention. Pour calmer tout le monde. Mais son tir est un peu long. Embiid a le ballon derrière mais ne score pas. Ball récupère la grappe et pousse, puis temporise. Luke Walton ne prend pas de temps-mort. 10 secondes à jouer. La défense des Sixers n’est pas replacée. Ball peut driver, fixer et mieux ressortir le ballon vers Ingram, seul au monde. L’ailier, qui venait de balancer une brique quelques secondes plus tôt, rentre ce tir ! 0,8 second à jouer, la dernière possession ne donne rien.

Grosse victoire des Lakers (9-15) et tout un symbole de voir le tandem Ball-Ingram décisif. Ces derniers doivent maintenant confirmer à Charlotte samedi. Les Sixers (13-11), pour qui c’est la 2e défaite de rang, tenteront de mettre fin à la série de victoires des Cavs à Cleveland samedi. Pas une mince affaire.

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