Titulaire à Boston malgré son jeune âge, Jayson Tatum est également présent sur le terrain en fin de match quand le score est serré. La preuve de son talent, mais surtout d’une « clutch attitude » certaine.
Ainsi, le rookie des Celtics a multiplié les paniers importants depuis le début d’année et s’est construit des stats très intéressantes derrière le duel à distance que se livrent LeBron James et Kyrie Irving dans les fin de matchs serrées – officiellement les cinq dernières minutes des rencontres se jouant en moins de cinq points.
Le King a ainsi marqué pour l’instant 71 points dans cette période bien précise, et « Uncle Drew » 70. Damian Lillard complète le podium, avec 56 unités tandis que que Jayson Tatum pointe à la 13e place avec 33 points marqués. Le tout avec une réussite de 63.2%, mieux que tous les hommes qui le précèdent.
« Il est en train de grandir, mais il est déjà mûr pour son âge. Surtout sur le terrain, il a cette faculté à trouver des tirs ouverts – des jump shots comme des drives – qui est assez troublante pour son âge » constate Kyrie Irving, cité par le Boston Herald. « Les défenses doivent faire des choix : vont-elles me stopper, ou Al (Horford) sur le pick-and-roll ou les sorties d’écrans de Marcus (Smart). Et Jayson se balade, il fait un super job pour se rendre disponible. »
Premier buzzer beater… en CE2
Contre Phoenix par exemple samedi, il a profité au maximum du match up sur un Jared Dudley rouillé pour marquer six points en toute fin de partie, donnant raison à Brad Stevens de l’avoir remis en selle à moins de cinq minutes de la sirène.
« Il a toujours été un scoreur. C’est quelque chose qu’on savait : tout le monde en parlait, il suffisait de le regarder » explique Brad Stevens. « Il en était capable avant d’arriver ici, mais tu ne sais jamais comment les jeunes vont réagir. Lui possède un super équilibre : il n’a pas peur, il a une bonne attitude, et il est, évidement, très doué. »
L’ancien de Duke a su transposer en NBA ce qu’il fait depuis toujours, au sens propre : d’après sa mère, il a marqué son premier « buzzer beater »… en CE2.
« Il a été préparé pour ça depuis qu’il a trois ans et demi » assurait-t-elle à NBC Sports au début du match contre les Suns. « Je l’ai vu jouer tous les jours, je sais de quoi il est capable. Il n’est pas venu en NBA pour être un simple joueur, il est là pour faire partie des meilleurs. »