Hassan Whiteside veut mettre les petits plats dans l’écran

Vingt-cinquième attaque de la ligue avec 100.3 points de moyenne cette saison, Miami connaît un mois de novembre encore plus compliqué offensivement avec une chute à 96.7 points par rencontre.

Après la fessée reçue contre Indiana (120-95), Dion Waiters avait justifié ces soucis en attaque par le manque d’écrans dans le jeu offensif du Heat. Visé par cette critique, Hassan Whiteside a tenu à offrir son point de vue. Le pivot a une autre version.

« Les joueurs ne sont pas patients », lui répond Hassan Whiteside. « Il suffit d’être patient, et d’attendre les écrans. »

Miami enregistre 8.6 écrans qui mènent à des paniers par match – les fameux « screen assists » -, ce qui place la franchise floridienne en 12e position de la ligue. Présents parmi les 50 joueurs les plus efficaces dans ce domaine, James Johnson (2.3 screen assists de moyenne), Kelly Olynyk (2.1) et Hassan Whiteside (2.2) figurent tout de même loin derrière les spécialistes du genre que sont Rudy Gobert et Marcin Gortat (5.3).

Tout va bien alors ?

« Je pense que Kelly est très bon dans cet exercice », explique Goran Dragic. « On a besoin que Hassan le fasse aussi. Il a déjà montré qu’il le pouvait, contre Detroit et Washington, mais il doit être plus régulier. »

Un peu de friture sur la ligne

Hassan Whiteside n’a réussi aucun écran décisif face aux Pacers et il a déjà été sanctionné quatre fois pour des écrans illégaux, souvent, selon lui, car les extérieurs vont trop vite.

« J’ai beaucoup de fautes offensives sur des écrans », rappelle-t-il. « Quand on fait un écran, en tant que grand, on sait qu’on va être ouvert. Donc c’est aux autres d’être patients, d’attendre que les grands placent leur appuis. »

Les extérieurs demandent plus de constance alors qu’Hassan Whiteside réclame davantage de patience, mais le Heat est surtout en mauvaise posture et il va falloir trouver un équilibre et une solution pour récupérer de l’efficacité en attaque. « On en a parlé et on a regardé des images », rassure Goran Dragic.

Surtout que l’adversaire du soir n’est autre que Boston et ses 16 victoires de suite. La meilleure défense de la ligue.