Doug McDermott : « Je ne me suis jamais autant amusé dans une équipe »

Alors que c’est la soupe à la grimace à Oklahoma City, les Pacers et les Knicks surprennent en ce début de saison. Grâce à Victor Oladipo et Domantas Sabonis (récupérés en échange de Paul George), Indiana pointe à la 8e place de l’Est avec 10 victoires pour 8 défaites. New York fait encore mieux avec une 6e place avec 9 victoires pour 7 défaites).

La belle victoire contre les Clippers porte la marque des anciens joueurs du Thunder, Enes Kanter et Doug McDermott, obtenus contre Carmelo Anthony. Le premier a compilé 12 points et 16 rebonds, le second a inscrit 16 points avec un 5/7 à 3-pts.

« Je ne me suis jamais autant amusé dans une équipe », avoue l’ailier au New York Post. « C’est un groupe généreux, une superbe jeune équipe. Je n’ai jamais connu une telle équipe depuis mon arrivée dans la ligue. C’est fun de venir bosser quotidiennement. »

Quand les Clippers sont revenus dans la partie, en troisième quart-temps, après un 15-0, c’est bien Doug McDermott qui va les écarter. Il envoie trois missiles à 3-pts et New York passe un 12-0.

« On sait que Doug va mettre ses tirs – c’est un grand shooteur », explique Jeff Hornacek. « Mais, en tant que coach, j’ai regardé sa défense surtout. Il a eu un bon passage en défense, en se battant à travers les écrans. »

La culture des Knicks a changé

Défensivement, il faut également souligner le travail d’Enes Kanter. Avec Kristaps Porzingis, il a dominé le duo des Clippers, Blake Griffin – DeAndre Jordan, alors même qu’il n’a pris que 4 tirs en 33 minutes.

« Il n’a rien forcé », analyse le coach des Knicks. « Parfois, les joueurs sont frustrés de ne pas avoir de shoots et il n’a eu que quatre shoots. Il a joué son rôle à la perfection. Il s’est battu au rebond avec DeAndre. Il a fait des écrans. Son influence fut énorme. »

Pour le coach, l’important est désormais de poser les bonnes fondations dans ce jeune groupe.

« On essaie de construire des fondations pour devenir meilleur », conclut Jeff Hornacek. « On ne va pas devenir meilleur d’un seul coup. Si on avance de deux pas pour reculer d’un seul, alors on gagnera des matches. C’est davantage une question de culture, d’en établir une, et de ne pas se préoccuper des victoires et des défaites. »