Pas de panique aux Sixers

Trois matches, trois défaites. Les Sixers ont pris la saison par le mauvais bout, et cette nuit, ils ont touché le fond en s’inclinant de 34 points face aux Raptors. Certes, il s’agissait d’un back-to-back et Joel Embbid n’était pas là, mais on attendait forcément mieux de cette équipe qui vise ouvertement les playoffs.

« On doit progresser en matière de discipline en raison de notre incapacité à ne pas sauter sur les feintes, et se faire piéger » a réagi Brett Brown après la fessée reçue au Canada. « On a besoin de rester les pieds au sol, et on a été mauvais dans ce secteur. »

C’est vrai que Toronto s’est amusé à provoquer les fautes, récoltant 37 lancers-francs. Mais les Sixers ont aussi donné le bâton pour se faire battre avec 20 balles perdues, et 14 lancers ratés.

« Je savais que les trois premiers matches seraient compliqués » poursuit le coach de Philly. « Venir à Toronto un deuxième soir de back-to-back était compliqué, mais je ne m’attendais pas à ce qu’on perde avec un tel écart. »

Après trois matches, les lacunes de Philly sont nombreuses : l’équipe est 27e sur 30 au pourcentage aux tirs (41%), et 29% à l’adresse aux lancers (67.6%). Les coéquipiers de Ben Simmons sont aussi 21e au classement des balles perdues avec 18 par rencontre…

« Si on en était à 45 défaites pour aucune victoire, je paniquerais » préfère ironiser J.J. Redick. « Il y a 82 matches, et on a un calendrier très difficile pour commencer. On possède une équipe jeune. »

Redick a raison de préciser que les Sixers avaient un calendrier très difficile puisqu’ils ont affronté les Celtics, les Wizards et les Raptors, soient trois des quatre meilleures équipes de leur conférence. Quand on sait qu’ils ont joué Washington et Toronto à l’extérieur, on comprend mieux pourquoi ils n’ont toujours pas remporté le moindre match.