Steve Kerr assure posséder l’effectif le plus dense depuis son arrivée à Golden State

Champions en 2015, auteurs de la meilleure saison régulière de l’histoire en 2016, puis de nouveau champions en 2017 avec Kevin Durant, les Warriors ont encore trouvé le moyen de s’améliorer durant l’intersaison et Steve Kerr l’assure aujourd’hui : il a sous la main « l’effectif le plus dense » depuis son arrivée dans la Baie en 2014.

« Je ne sais pas comment faire jouer quatorze gars, ça va être difficile » confie-t-il au Mercury News, qui fait le point sur ce que pense l’entraîneur des différents éléments de cette rotation cinq étoiles. Avec trois joueurs d’ores et déjà « titulaires » dans la « second unit » : Shaun Livingston, Andre Iguodala et David West.

Quinze joueurs capables de jouer

Sur les extérieurs, personne ne s’est pour l’instant détaché entre Patrick McCaw, Nick Young et Omri Casspi. Damian Jones a quant à lui marqué des points dans la raquette, le coach l’imaginant très bien commencer un match en cas de pépin. Quant à JaVale McGee, il apportera sa dimension athlétique comme la saison passée. Il reste enfin Jordan Bell et Kevin Looney au bout de la hiérarchie sous le cercle, qu’il a du mal à départager.

Le premier a fait un « super training camp » quand le second effectuait « un camp fantastique », avec la mention de « meilleur joueur » du dernier cinq-contre-cinq. Sauf que même s’il « a été super, il y a encore cinq gars devant lui au poste de pivot » explique Steve Kerr, sous-entendant que Jordan Bell à l’avantage.

Bref, le technicien a, cette année encore, des problèmes de riche avec un effectif hyper complet.

« Je peux mettre n’importe lequel des quinze gars sur le terrain, à n’importe quel moment. »

Un discours que tient aussi Tyronn Lue avec une dizaine de joueurs interchangeables. C’est aussi ça ce qu’on appelle des « Super Teams » : une rotation homogène d’une dizaine de joueurs pour se préparer à jouer une centaine de matches.