Alors que certains s’interrogent sur le sens de la loyauté dans le sport, d’autres avancent ensemble sans vraiment se poser de questions. Outre le cas Tim Duncan lorsqu’il était aux Spurs, la relation Mark Cuban – Dirk Nowitzki à Dallas donne un autre exemple de ce que peut être la fidélité au plus haut niveau.
Avec les Mavs, l’Allemand va entamer… sa 20e saison dans la ligue. La longévité sportive est exceptionnelle. Autant que la loyauté envers sa franchise de toujours, qu’il n’a jamais été tenté de quitter. Contrairement à Kobe Bryant par exemple qui, même s’il a passé toute sa carrière aux Lakers, a parfois eu des envies d’ailleurs.
Pour Dirk Nowitzki, l’une des clés de sa stabilité à Dallas est liée à sa relation avec son propriétaire.
« Mark a été incroyablement loyal avec moi sur et en dehors du terrain, il a été mon premier supporter », explique la légende, interrogée dans un podcast. « J’ai toujours voulu être ici, être loyal et être dans une bonne équipe. Nous avons toujours une très bonne relation avec Mark. Je raconte cette histoire tout le temps, combien de propriétaires se rendent à l’enterrement de vie de garçon de leur meilleur joueur ? Cubes est venu au mien et on s’est marrés, donc ça montre le genre de relation entre nous. »
De cet évènement, Dirk Nowitzki laisse tout le monde sur sa faim évoquant une nuit passée à Toronto, deux autres à Vegas… « Je ne peux pas en dire plus. »
Moins anecdotique, l’intérieur revient aussi sur un aspect primordial du lien entre les deux hommes : la situation contractuelle. S’il a empoché plus de 245 millions de dollars en carrière, Dirk Nowitzki a la particularité d’être l’un de ceux qui a fait le plus « économiser » à sa franchise.
« J’ai été très chanceux dans ma carrière. C’est indéniable, j’ai gagné beaucoup d’argent. Après mon contrat rookie, j’avais 23-24 ans, j’ai eu mon premier contrat max, six ans de contrat d’un coup. Mark a fait de moi le franchise player et je me sentais tellement chanceux. Je n’aurais jamais imaginé être dans une telle situation un jour et obtenir autant d’argent. Le rêve devenait réalité. »
Ce rêve va se poursuivre encore un peu, pour un an ou deux.