Avery Bradley, futur ministre de la défense à Detroit

« Tout le monde, mais vraiment tout le monde, me dit du bien de Stan. »

Fraîchement débarqué à Detroit, Avery Bradley se languit d’évoluer sous les ordres de Stan Van Gundy. L’arrière évoque le technicien dans chacune des ses interviews mais c’est aussi, visiblement, car tout le monde s’impatiente de les voir travailler ensemble.

« La première chose qu’on me dit » poursuit Avery Bradley pour NBA.com, « c’est ‘tu vas adorer Stan. Avec ta personnalité et ton travail, tu vas l’adorer. Vous allez parfaitement ensemble’. On sait tous que c’est un bon entraîneur. Il est très intense. J’ai le sentiment qu’il va m’aider à progresser, m’aider à sortir de ma zone de confort, ce qui va me permettre de passer au niveau supérieur. »

Avery Bradley devra de son côté donner de la voix afin de compenser les départs de Marcus Morris, Kentavious Caldwell-Pope et Aron Baynes. Et par la même occasion assumer ce statut auquel il prétend.

« Il sera sur le front avec Reggie et Andre » assure Anthony Tolliver. « S’il reste lui-même, rien de plus que ce qu’il était, il va énormément aider l’équipe. Quand tu as un gars qui bosse comme ça en défense et qui est aussi bon, ça t’oblige à jouer dur. »

Leader défensif

Prêt à prendre ses responsabilités, prêt à se battre pour une place au All-Star Game, prêt pour emmener les Pistons en playoffs… L’ancien celte est ambitieux mais ne veut, néanmoins, pas s’imposer.

« Quand tu es dans une nouvelle situation, comme ça, il faut avancer au jour le jour » rappelle-t-il. « Tu ne veux pas simplement arriver et dire aux gens ce qu’ils ont à faire, donc je cherche un moyen d’aider notre équipe dans ce sens. Mais on a un super groupe et j’ai le sentiment que je peux vraiment aider des gars dans cette équipe pour qu’on puisse exploiter pleinement notre potentiel, individuellement et collectivement. »

Notamment en défense évidemment, dans ce rôle de chien de garde qu’il affectionne tant.

« C’est ce que j’attends tous les soirs » confirme le principal intéressé. « J’aime ce challenge. Je ne recule devant personne, et c’est pour ça que je joue au basket : pour me mesurer aux meilleurs joueurs, me battre contre eux à haut niveau tous les soirs. Tout le monde sait que j’apporterai ça tous les soirs. »

« Stanley Johnson me rappelle Ron Artest »

Il aura également un joli rôle de mentor à jouer auprès d’un jeune Piston : Stanley Johnson. L’ailier complet a déçu l’an dernier après une saison roookie encourageante, et l’arrivée d’Avery Bradley pourrait lui faire énormément de bien.

« On doit se réuniret avoir une vraie conversation parce que Stan est très talentueux » note Bradley. « S’il accepte ce rôle, ça peut le transformer. Il peut être un défenseur d’élite à mes yeux. Même à Boston, je le voyais et je me disais qu’il était fort. Il me rappelle Ron Artest. S’il est capable de répondre présent, il faut laisser le coach et ses coéquipiers le mettre au défi d’être le meilleur défenseur sur le parquet tous les soirs – l’état d’esprit que j’ai – et il pourra être un joueur spécial. »

Et une nouvelle fois, Avery Bradley est persuadé que si tout le monde se met à l’unisson derrière SVG, Detroit pourra faire des grandes choses cette année.

« Qui aurait cru qu’on finirait premier de la conférence Est l’année dernière avec Boston ? Personne. C’est pareil ici. Tout est possible si on suit Stan et qu’on continue à progresser tous les jours. »