Il paraît que la vérité sort de la bouche des enfants. Et si ces mêmes enfants pouvaient aussi faire sortir la vérité de la bouche d’un adulte ? La scène a lieu dans un camp d’entraînement jeunes, en Lettonie. Là où il est demandé aux journalistes locaux de ne pas trop s’attarder sur la situation de Kristaps Porzingis aux Knicks. L’un des 250 gosses n’a, lui, pas hésité à casser ce « tabou » en lui demandant ouvertement dans leur langue natale.
« – Pourquoi tu n’abandonnes pas New York ?
– Parce que je crois que c’est le meilleur endroit pour gagner. Et si tu gagnes à New York, tu es un roi. Ces deux dernières années, j’ai eu tellement d’émotions positives là-bas, et c’est là où je veux rester et où je veux gagner. »
Le genre de commentaires qui devrait faire du bien au moral des Knicks. Pour autant, si l’intérieur ne s’attarde pas tant sur sa situation à New York, c’est qu’il y a une raison. D’ici quelques jours, en Finlande, il disputera son premier match de préparation avec la sélection nationale. Plutôt que de commenter le départ de Phil Jackson, le départ imminent de Carmelo Anthony ou encore le recrutement même minime des New-yorkais, Porz préfère se concentrer sur le prochain Euro qui démarre à la fin de l’été.
« J’ai juste peur d’être distrait par rapport à mon but, qui est l’équipe nationale aujourd’hui », a rétorqué le Letton, refusant d’en dire plus sur sa franchise NBA.
Cette position confirme son envie de prendre ses distances avec son club durant la trêve estivale. Et, sans doute, de retrouver de la joie sur un terrain et de l’insouciance par rapport à l’avenir. Faire de sa Lettonie, son antidote en somme.