Les Jeux Olympiques de 2004 resteront l’un des – si ce n’est le – plus gros traumatisme de l’histoire de Team USA. Une piètre performance collective amorcée par une défaite de 19 points en ouverture, conclue par une médaille de bronze après la défaite face à l’Argentine de Manu Ginobili. Une équipe formidable, certes, mais Team USA n’a jamais eu le droit à l’erreur. Et cette équipe-là l’a payé au prix fort à son retour d’Athènes.
Une formation tout de même composée de Tim Duncan, Allen Iverson, LeBron James, Carmelo Anthony, Dwyane Wade, Amare Stoudemire ou encore Stephon Marbury. Sauf que le problème ne venait pas des joueurs selon le dernier nommé – qui s’avère aussi être le plus bavard – mais bien de leur entraîneur, Larry Brown.
Sous ses ordres, le meneur des Knicks a vécu « les pires 38 jours de sa vie » avec, bien avant un triste podium, une prise de contact délicate au cours de laquelle le coach avait demandé à ses joueurs ce qu’ils attendaient de la compétition.
« Quand c’est arrivé à moi, tout avait déjà été dit » se souvient Starbury pour Complex. « Donc je dis ‘N’oublions pas qu’il faut prendre du plaisir’. Et là, Larry lance ‘Écoutez ce gars qui parle de prendre du plaisir!’. »
Une chose est sûre : Team USA n’en prendra pas beaucoup dans les semaines qui suivront. Le problème pour Stephon Marbury, c’est que le technicien apparait sur les tablettes du président des Knicks, Isiah Thomas, un an plus tard…
« J’ai supplié Isiah de ne pas le prendre » avoue-t-il. »Il était juste insupportable. Personne ne voulait jouer pour lui. L’ambiance globale était terrible, mais c’était ce qu’il voulait : la misère. »
Des mots durs auxquels les résultats donnent raison : Larry Brown ne restera qu’une seule saison à New York, avec un maigre bilan de 23 victoires pour 59 défaites. Point commun entre les deux hommes : cette période marquera le début de la fin de leur carrière en NBA.