Avec Al Horford l’été dernier, puis Gordon Hayward cette année, les Celtics ont sorti le chéquier pour signer des joueurs susceptibles de les faire progresser.
Seulement, les contraintes salariales existent avec un salary cap finalement plus bas que prévu et elles obligent les équipes à tailler dans le gras. Ainsi, pour signer Gordon Hayward, Boston s’est séparé d’Avery Bradley.
« Il fut un temps où les franchises avaient beaucoup d’espace financier, car les revenus augmentaient », explique le co-propriétaire des Celtics, Steve Pagliuca, au Boston Herald. « Désormais, on entre dans une période où le management devient impératif. C’est retour vers le futur, quand les équipes devaient travailler dur pour s’offrir de l’espace. »
Pour autant, ce constat ne semble pas freiner les Celtics. Ils ont toujours un œil sur les comptes, mais savent qu’un titre, ça ne se gagne pas sans mettre la main au portefeuille.
« Je ne sais pas si c’est inévitable, mais on a le sentiment que si cela peut nous aider à gagner, alors on le fera. On a une histoire quand il s’agit de faire ce qu’il faut pour gagner. Néanmoins, il faut être prudent, et ne pas signer de mauvais contrats, sinon cela vous plombe. »
Steve Pagliuica fait ici référence aux venues de Ray Allen et Kevin Garnett il y a dix ans. Les Celtics avaient fait exploser leur effectif, mais une saison plus tard, le pari devenait gagnant : Boston était de nouveau champion.
Les Celtics sont donc ouverts à l’idée de dépenser pour gagner, mais, fidèles à leur principe, ils ne veulent pas se précipiter.
« Tellement de choses peuvent arriver entre maintenant et l’année prochaine, que tout peut encore changer », avance Danny Ainge. « Mais nos dirigeants ont été d’accord pour payer des taxes par le passé, car ils voulaient gagner. »