Rick Carlisle a le sourire cet été. Si les Mavs n’ont pas été très actifs sur le marché des transferts, ils ont tout de même réussi un gros coup lors de la draft. À la 9e place, ils ont récupéré Dennis Smith Jr., un des plus gros prospects sur le poste de meneur de la cuvée 2017, une opportunité dont ne revient toujours pas Carlisle.
« Il a des qualités uniques au niveau athlétique, des qualités qu’on n’a jamais eues sur le poste 1 durant mes neuf ans ici », savoure l’entraîneur sur ESPN. « Les fans vont pouvoir voir une autre facette de notre jeu avec lui. Il n’y a aucun doute là-dessus. Il est une force à part sur le poste de meneur. On est très content de l’avoir. C’est très bien pour la franchise. C’est quelque chose dont on avait grand besoin. »
De son côté, l’ancien de North Carolina State se nourrit de ses huit refus pour alimenter son feu intérieur.
« On peut dire ça parce que je crois que je suis le meilleur joueur [de la draft], comme les autres ont le droit de le penser. Ils ont fait leur boulot, mais oui, j’ai pris ça comme une insulte. »
La passation de pouvoir se fera en douceur à Dallas
Même si, à vrai dire, Dennis Smith Jr. n’a pas besoin de motivation supplémentaire alors qu’il a tourné à 17 points, 5 rebonds, 4 passes et plus de 2 interceptions en 26 minutes de moyenne en Summer League… Une usine à basket !
« Ses yeux s’illuminent dès qu’on lui montre des vidéos NBA », reprend Rick Carlisle. « Il est costaud, il joue avec force, mais aussi avec une belle vision du jeu et beaucoup de discipline. C’est très rare pour un joueur de son âge. Il a un potentiel très intéressant, et c’est maintenant à nous, à Mark, à moi, à notre coaching staff, à nos préparateurs de le mettre en condition. On ne déclare pas comme ça qu’un gars va devenir notre franchise player. Il faut le mettre dans les meilleures conditions pour y arriver. C’est notre plan. »
Rick Carlisle lui tressant une couronne de louanges, Dennis Smith Jr. ne se laisse pas endormir non plus. Le meneur de 19 ans a bel et bien la tête solidement ancrée sur les épaules.
« Il est l’un des grands penseurs du jeu, un des meilleurs entraîneurs de la ligue, si ce n’est le meilleur. Ce qu’il a dit est très élogieux. Mais ça veut aussi dire que je dois faire mon boulot, s’il a autant de confiance en moi. »
Le meneur a donc toutes les cartes pour devenir le nouveau visage des Mavs.
« Je sais que je n’aurai pas à chasser les paniers. Le scoring va arriver tout seul. Je vais pouvoir aller jusqu’au cercle. C’est un acquis. »
Avec Dirk Nowitzki qui en a repris pour deux saisons, et avec une sacrée réduction au passage, la passation de témoin se fera en douceur à Dallas…