Jimmy Butler n’a pas apprécié la méthode des Bulls…

En quittant Chicago pour rejoindre Minnesota, Jimmy Butler se retrouve peut-être dans une meilleure situation sur le plan sportif même si les Wolves n’ont pas connu les playoffs depuis plus de 10 ans. Franchise player dans l’Illinois, l’ailier All-Star ne s’attendait cependant pas à être transféré jeudi soir et balance aujourd’hui entre amertume et enthousiasme.

« J’imagine qu’être appelé ‘le visage de la franchise’ n’est pas aussi bien que ce que je pensais. On a tous vu où ça m’a mené » confie-t-il au Chicago Sun-Times quand on lui parle de cette expression. « Laissez-moi être un joueur des Timberwolves. C’est tout ce que je désire. Je veux juste gagner des matchs, faire ce que je peux pour ma franchise et leur montrer ce que j’essaye d’accomplir (…) Le visage d’une équipe, tu finis par voir le derrière de sa tête quand il quitte la ville, donc non merci. »

« J’ai eu le sentiment que je n’irais nulle part »

Plus que ce départ forcé, c’est le timing qui étonne sûrement le joueur. Car même si son nom revient depuis des mois dans les rumeurs de transferts, il était toujours un Bull et avait finir par s’accoutumer de tous ces bruits de couloir.

« C’est fou car il y a eu les discussions avec des gars à propos de Cleveland, puis toutes les rumeurs autour de Boston, Minnesota, Phoenix, et puis le sentiment que je n’irais nulle part » avoue-t-il. « Ce que je veux dire c’est qu’il y avait tellement de gens qui me disaient ce qui pouvait potentiellement arriver, que j’en étais arrivé à un point où j’avais arrêté d’y prêter attention. »

Et c’est donc en plein voyage à Paris que le néo-Wolf a appris qu’il allait devoir déménager à Minneapolis. Visiblement, son statut ne lui a pas permis de voir venir ce transfert, chose qui semble quelque peu le déranger.

« C’est fou parce que ça te rappelle que c’est un business. Tu ne peux pas t’énerver contre quelqu’un, et je ne le suis pas. C’est juste que je n’aime pas la façon avec laquelle certaines choses ont été gérées, mais ça va. »

Le MIP 2015 d’en remettre une dernière couche pour signifier que le divorce avec Chicago ne se sera pas fait en douceur.

« Tout ce que vous entendiez de leur bouche, c’était que c’étaitsuper de me voir grandir, que j’avais l’air de progresser chaque année. C’est sympa à entendre, mais j’imagine que ce n’était pas assez. Pas de problème. Je ne suis pas énervé. »

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