Le nouveau président des Pacers, Kevin Pritchard, s’est exprimé pour la première fois depuis que Paul George a évoqué ses envies de départ. La révélation des intentions de la superstar, plus ou moins prévisibles, a été très mal vécue par le GM.
« Un vrai coup dans l’estomac pour moi », décrit-il, en employant à plusieurs reprises cette expression durant sa conférence de presse. « C’est arrivé au pire des moments. Si nous l’avions su quelques mois plus tôt, je pense que nous aurions été davantage préparés. Que cela devienne public pose un vrai problème. »
Arrivant en fin de contrat à la fin de la saison (il peut faire une croix sur sa « player option » de plus de 20 millions de dollars), Paul George a pris de court le staff de l’Indiana avec son annonce, quatre jours avant la draft. Kevin Pritchard, qui n’a pas reparlé à PG depuis, a donc bien essayé de monter quelque chose dans l’optique de la draft. En vain.
« Nous avons regardé beaucoup de possibilités en incluant les tours de draft, mais au final, il y a tellement d’autres éléments qui n’incluent pas ces tours de draft que nous avons décidé d’en rester là et de regarder ce qui nous attend dans le futur. Nous n’allons pas faire un mauvais échange. »
« On ne veut pas être pressés »
Ainsi pour l’heure, les deux sélectionnés, T.J. Leaf (18e choix) et Ike Anigbogu (47e choix), restent aux Pacers. Provisoirement ? Possible car l’idée de Kevin Pritchard est bien de prôner la patience. Les Pacers ne veulent pas perdre leur All-Star comme le Thunder a perdu Kevin Durant sans aucune contrepartie l’été dernier. Paul George sera donc échangé contre le meilleur package possible mais Indiana n’a pas une énorme marge de manoeuvre, alors que l’ailier a clairement indiqué son intention de rejoindre les Lakers l’an prochain… et que les équipes ne vont pas faire une belle offre sans certitude de le conserver sur la durée.
On en sait peu pour l’heure sur le calendrier de cet échange. Kevin Pritchard n’exclut pas de voir Paul George toujours dans l’effectif à l’ouverture du training camp. En sera-t-il de même à l’entame de la saison prochaine ? Les dirigeants vont-ils patienter jusqu’à l’intersaison 2018 dans l’optique d’un sign-and-trade ?
« Ce n’est pas l’idéal mais on ne s’est pas mis dedans », juge Kevin Pritchard. « Paul l’a fait. Je sais qu’il adore Indiana, je ne pense pas que cela vienne de là. Nous devons étudier les scénarios mais cela ne signifie pas que nous devons le faire aujourd’hui. On ne veut pas être pressés. Nous voulons être méthodiques dans notre décision et tout regarder. On doit faire le mieux pour notre organisation. »