« Il y a deux ou trois salles dans le pays qui pourraient recevoir un match de présaison, ce que nous espérons. On veut organiser un match de présaison en Inde. »
Mark Tatum, adjoint du commissionner Adam Silver l’affirme clairement : la NBA veut faire de l’Inde une de ses prochaines escales. Mais comme l’identifiait récemment Kenneth Faried le mois dernier, en déplacement la-bas, le pays a un gros retard au niveau des infrastructures.
« Dès qu’on trouvera la salle et que toutes les conditions seront réunies, on viendra. C’est une priorité pour nous » assure le monsieur lottery de la ligue dans DNA. « Vivek Ranadive [propriétaire des Kings] est enthousiaste à cette idée, il veut régler le problème, donc je peux vous dire qu’on travaille furieusement pour avoir un match de présaison en Inde dès que possible. »
Et l’évènement pourrait avoir lieu plus vite que prévu. Un historien du sport indien expliquait récemment au sujet du développement du basket dans le pays, que tout va très vite : « Si vous m’aviez posé la question il y a cinq ans, ma réponse aurait été non. Aujourd’hui, la réponse est que c’est possible » confiait-il.
Ouverture d’une académie NBA
Deuxième plus gros marché au monde derrière la Chine, avec plus de 1.3 milliard d’habitants, l’Inde est devenue une priorité pour la grand ligue. Après y avoir ouvert sa première école, la NBA a inauguré cette année sa première académie à Nodia, dans la banlieue sud de New Delhi.
« L’Inde va être une place dominante sur la carte du basket » poursuit Mark Tatum. « Ce n’est pas un hasard si nous avons décidé d’y ouvrir une des premières académies du pays. On y a mis les 21 meilleurs joueurs d’Inde. On va leur offrir un coaching de type NBA, au niveau du développement, de l’entraînement ou encore des nutritionnistes. »
Parmi les émissaires de la ligue, on retrouve par exemple Jacques Vandescure, ancien scout des Spurs et spécialiste du continent africain, qui avait rendu visite au Hoopcast avant de s’envoler pour New Delhi. Objectif : implanter durablement la NBA en Inde pour que ses ressortissants viennent conquérir les Etats-Unis.
« On va donner à ces enfants tout ce qu’on a appris en NBA » conclut Mark Tatum. « En espérant qu’un jour, l’un d’eux aura la chance d’y jouer. »
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