De Steve Nash à Markelle Fultz, l’itinéraire tortueux d’un choix de draft des Lakers…

Si les Sixers sont parvenus à arracher le premier choix des Celtics au nez et à la barbe des Lakers, également intéressés, c’est parce qu’ils avaient dans leur « package » un premier tour de draft 2018 qui appartenait, initialement, aux… Lakers !

Et il faut remonter très loin pour trouver trace de ce choix de draft. En fait, ce choix avait rejoint les Suns dans l’échange impliquant Steve Nash en 2012. Souvenez-vous, pour monter leur « Super Team », les Lakers avaient négocié un « sign-and-trade » avec les Suns, leur envoyant quatre choix de draft. Ce premier tour de draft en faisait partie.

Où l’on retrouve Michael Carter-Williams…

Ensuite, c’est en février 2015 que ce choix va changer de mains. À l’époque, les Sixers sont impliqués dans un échange en triangle avec les Bucks et les Suns. Ils envoient Michael Carter-Williams aux Bucks, et récupèrent ce choix de draft des Suns. Un choix protégé par les Lakers pendant trois ans, et comme la « lottery » va leur donner le second choix en 2015, 2016 et 2017, ce choix ne sera finalement disponible qu’en 2018 pour les Sixers.

Philly a donc la main sur ce choix pour la saison prochaine, et dans la transaction avec les Celtics, ils ont décidé de le « protéger » sur les places 2 à 5. En clair, Boston pourra récupérer ce choix si et seulement si la « lottery » donne le 2e, 3e, 4e ou 5e choix aux Lakers (et donc par ricochet aux Sixers) en 2018. Sinon, les Celtics récupéreront le premier tour de draft des Kings en 2019, qui est désormais en possession des Sixers.

Un choix de draft récupéré en juillet 2015. À l’époque, les Sixers avaient envoyé les droits sur Arturas Gudaitis et Luka Mitrovic, en échange de Nik Stauskas, Carl Landry et Jason Thompson. Dans l’échange, on trouvait une option permettant aux Sixers et aux Kings d’échanger leur choix de draft en 2016 ou 2017, ainsi qu’un choix non protégé en 2019.