Les Finals s’annonçaient historiques et elles l’ont été. Les Warriors ont remporté le titre après le Game 5 et viennent valider une saison de légende.
Par où commencer ? Avec le bilan de Golden State puisqu’avec un 16-1 (94% de victoires), ils établissent les meilleurs playoffs de l’histoire devant le 15-1 (93%) des Lakers de 2001. Jamais une équipe n’avait autant dominé des playoffs.
Pour s’en convaincre, une seconde statistique est utile : l’écart moyen. Avec 13.5 points d’écart en moyenne, les champions 2017 sont la seconde équipe la plus dominatrice dans ce domaine derrière les Bucks de 1971 (14.5 points) mais devant les Lakers de 2001 (12.8 points), les Bulls de 1991 (11.7 points) et les Celtics de 1961 (11.6 points).
Avec son second titre en carrière, Stephen Curry entre dans le cercle fermé des joueurs plusieurs fois champion et MVP de la saison régulière. Ils ne sont que 9 désormais.
Dans la même logique, Steve Kerr accompagne désormais Bill Russell, K.C. Jones, Tom Heinsohn et Phil Jackson dans le club des entraîneurs sacrés plusieurs fois après avoir déjà remporté plusieurs titres en tant que joueur.
Pas de victoire à l’extérieur pour LeBron…
Stephen Curry a également formé avec Kevin Durant le troisième duo vainqueur le plus prolifique de l’histoire des Finals. Avec 62 points de moyenne, ils sont seulement devancés par Michael Jordan et Scottie Pippen en 1993 (62.2 points), puis Shaquille O’Neal et Kobe Bryant en 2002 (63.3 points).
Toujours parfait comme facteur X, Andre Iguodala termine avec le meilleur +/- des Finals. Le MVP des Finals 2015 affiche un +60. Chez les Warriors, il devance Draymond Green à +40, Kevin Durant à +33 et Stephen Curry à +30.
Enfin, les Warriors sont restés invaincus à domicile en Finals, empêchant ainsi LeBron James de poursuivre son historique série : il restait sur 30 séries avec une victoire à l’extérieur. Jamais un joueur n’avait réalisé tel exploit dans l’histoire. Le King est également le premier à tourner en triple double sur des Finals.