Avec une 7e finale consécutive, LeBron James imprime une domination jamais observée dans l’ère moderne de la NBA. Jamais, peut-être, il n’a mieux porté son surnom de « King James » puisqu’il impose sa royauté sur la conférence Est.
« J’ai joué contre toutes les équipes de l’Est en playoffs, ou alors j’ai joué pour elles », explique-t-il à ESPN.
Seul Orlando lui a résisté
En fait, LeBron James a battu toutes les équipes de l’Est sauf Cleveland ou Miami (il a joué pour ces deux équipes mais ne les a jamais affrontées en playoffs), et Orlando, affronté en finale de conférence 2009.
Cette domination a logiquement empêché beaucoup de belles équipes d’aller plus loin en playoffs. En avril dernier, Paul George, après une 4e élimination en six ans face à LeBron James, reconnaissait sa frustration. Il n’est pas le seul.
« Je n’ai pas réalisé tout de suite ce qu’il nous avait fait», avoue Chauncey Billups, en évoquant la série de 2007 où le King a éliminé les Pistons. « Je me suis assis et j’ai observé : il avait trouvé la solution. Ce fut le début de la fin pour nous. »
Ensuite, après cette finale 2007, LeBron James butera deux fois contre les Celtics et le Magic. Mais une fois à Miami, à partir de 2011, il ne perd plus aucune série à l’Est ! Boston a été écarté quatre fois, Indiana également, Chicago à trois reprises, quand Toronto et Atlanta ont échoué deux fois contre lui.
« Je sais ce que les Celtics ressentent », poursuit Chauncey Billups. « Il fut un temps où je pensais qu’on était la kryptonite de James. On l’a battu en playoffs 2006 et à chaque fois en saison régulière. Mais quand il a pris confiance et conscience qu’il pouvait nous battre, on était fini. Et on le savait. »
Comme Michael Jordan, il a barré la route à la concurrence
Les termes ressemblent à ceux utilisés quand on raconte l’épopée de Michael Jordan dans les années 1990. De la même façon que LeBron, « His Airness » avait privé de nombreuses formations et grands joueurs de Finals. Entre 1991 et 1998, face à l’arrière des Bulls, New York a échoué quatre fois, Miami trois fois et Cleveland deux fois.
« On était convaincu qu’on pouvait les battre, qu’on pouvait le battre », se souvient Caron Butler, joueur majeur des Wizards lors des premières saisons de LeBron James en playoffs. « Il continuait de progresser et il était clair pour nous qu’il allait être un obstacle. On pensait jouer les grands frères avec lui, mais il a trouvé la solution. »
Et désormais, ce sont toutes les équipes de l’Est qui ne trouvent pas la solution face à lui…