Le nouveau président des Pacers veut « plus de dureté »

Homme de l’ombre depuis 2011 à Indianapolis et habitué à souffler ses idées à Larry Bird, Kevin Pritchard est désormais propulsé président des Pacers avec le retrait de l’ancienne légende des Celtics Dès lors, il va prendre les décisions et a déjà annoncé sa méthode, qui est, disons, musclée.

« Je pense qu’à ce poste, il faut être audacieux », estime-t-il au site de la NBA. « J’aime interchanger les éléments, faire bouger les choses à la Draft. Je veux être agressif, je veux faire des transferts. »

Nicolas Batum, Greg Oden ou Andre Miller à Portland, c’est lui

Pas question donc de rester avec un même groupe pendant plusieurs saisons. Sa méthode a connu de réels succès à Portland où il a officié entre 2007 et 2010.

En trois saisons, il a fait passer les Blazers d’une saison à 32 victoires avant son arrivée à 41, puis 54 et enfin 50 victoires en 2009-2010. Le tout avec deux qualifications en playoffs. C’est lui qui a monté le transfert de Nicolas Batum le soir de la draft, alors que le Français avait été sélectionné par Houston. Autre bon coup : Andre Miller, signé en 2009.

Enfin, Greg Oden, qui n’a malheureusement pas réussi la carrière annoncée, c’est également son choix, qui est, rétrospectivement, désormais considéré comme un échec.

Un groupe plus dur

De plus, l’homme est un enfant d’Indiana et il connaît l’histoire de sa franchise.

« Cette équipe a été en playoffs 22 des 29 dernières années et souhaite réussir. Le message de Paul George était qu’il voulait gagner. On veut gagner, donc on est sur la même longueur d’onde. »

Sa principale mission sera donc de construire une effectif taillé pour le titre. Il a déjà commencé à manœuvrer en poussant Myles Turner à revenir plus fort et Lance Stephenson à retrouver une meilleure forme physique. Ensuite, il faudra gérer les free agents comme Jeff Teague, C.J. Miles, Lavoy Allen ou Aaron Brooks mais surtout bien négocier le dossier Paul George.

Il a déjà annoncé une tendance pour son Indiana version 2017-2018 : davantage de dureté physique.

« On doit être plus dur. On a gagné à domicile cette saison, mais pour remporter des matches à l’extérieur, il faut être plus physique, jouer plus dur. Il faut ajouter de la dureté à cette équipe. On était connu comme une équipe de durs à cuire, on doit le redevenir. »