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De l’art de poser un bon écran pour les shooteurs

Pendant des années, les écrans n’étaient pas comptabilisés dans les statistiques et demeuraient donc dans l’ombre, catalogués parmi ces gestes ingrats et pourtant indispensables. Les fameux « impondérables », peu spectaculaires mais essentiels pour remporter un match.

Depuis peu, ils sont inscrits dans les « Hustle Stats », ces statistiques qui enregistrent les gestes de l’ombre, et on sait désormais quels sont les joueurs qui font le plus de « screen assists », c’est-à-dire les écrans qui mènent ensuite à un panier.

Un joueur domine la saison régulière et les playoffs : Marcin Gortat. Le pivot des Wizards en réussissait 6.2 par match en saison (à égalité avec Rudy Gobert), il en est à 9.2 de moyenne en playoffs.

« Avec autant de shooteurs sur le terrain, on a besoin d’un grand qui pose des écrans, qui aime cela et qui accepte de ne pas avoir le ballon pour offrir un bon shoot à son équipe », déclare Scott Brooks, le coach des Wizards, au USA Today. « Gortat le fait, et il offre des positions à John Wall et aux autres. »

Pourtant, Marcin Gortat n’est pas le joueur qui pose le plus d’écrans en NBA. Avec 22.5 écrans sur le porteur du ballon, il est loin du leader Rudy Gobert, 33.8 de moyenne, ou encore des Anthony Davis (32.8) ou Cody Zeller (30.6).

Des références nommées Perkins et Rodman

Mais c’est la preuve que les écrans du Polonais sont bien posés puisque près de 30% de ses écrans finissent en panier !

« Je suis devenu un meilleur poseur d’écran en regardant des joueurs comme Kendrick Perkins ou Dennis Rodman », explique l’ancien pivot d’Orlando. « J’ai parlé à beaucoup de coaches qui m’ont appris à faire des écrans. Ce n’est pas seulement pour moi, c’est surtout pour le joueur qui a la balle, pour qu’il obtienne une bonne ouverture. »

Arme des intérieurs pour faire briller les shooteurs, l’écran est un geste peu sexy, dur physiquement mais terriblement efficace, surtout avec une ligue de plus en plus portée vers le shoot à 3-pts.

« Il faut être un dur, sacrifier son corps et accepter de répéter cet effort action après action », estime Scott Brooks. « On se met alors dans une position assez vulnérable et il faut savoir se protéger. »

Parfois, l’intérieur se fait renvoyer l’ascenseur avec une passe du meneur pour conclure près du cercle.

« Il faut forcer le défenseur à se retrouver derrière le dribbleur », définit Tristan Thompson, auteur de cinq « screen assists » en moyenne dans ces playoffs. « Quand c’est le cas, on a réussi à créer un espace. Ensuite, si on est dans une bonne dynamique sur le pick-and-roll, on sera efficace. »

LES ECRANS DE RUDY GOBERT À UTAH

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