Organisé à New York depuis 2002, le Tribeca Film Festival est le théâtre de tous les cinémas, et dimanche, Phil Jackson était dans la salle pour assister à la première de « Dear Basketball », le poème de Kobe Bryant, mis en images par Glen Keane, le réalisateur d’Aladdin.
Très touché par la présence de son ancien coach, Kobe confirme qu’il reste en contact avec l’actuel président des Knicks.
« On reste en contact, par écrit ou si je suis de passage, on prend un petit déjeuner ensemble. On parle de choses philosophiques, on parle du film » confie le quintuple champion NBA dans le New York Post. « Lorsqu’il a pris les rênes des Lakers pour la première fois, j’avais 21 ans. J’étais un jeune homme, et il était là pour me voir grandir, avec une famille, ma carrière… Aujourd’hui, c’est énorme de voir que la boucle est bouclée au moment où j’entame ma reconversion vers une nouvelle étape de ma vie. »
Tout n’a pas été facile non plus pour Kobe Bryant et Michael Jordan
Forcément, Kobe a été interrogé sur les rapports entre son ancien coach et son ami Carmelo Anthony. Il connaît les deux, il a été dans la même position que Melo, et il tient à rappeler que pour lui aussi, tout n’a pas été facile avec Phil Jackson. D’ailleurs, les deux sont-ils irréconciliables après ces échecs répétés aux Knicks ?
« Pas de mon point de vue, au regard de ce que j’ai vécu avec Phil » répond l’ancien scoreur des Lakers. « Michael a eu des moments difficiles avec lui aussi. L’histoire, c’est qu’une fois qu’on a passé ces moments difficiles, on gagne une bonne flopée de titres. On a certainement eu nos période de turbulences, mais on s’est accroché, on a trouvé un moyen de s’en sortir et on en est sortis meilleurs. Je pense que le plus important, c’est d’adhérer et d’être patient. Parfois, ça marche, parfois ça ne marche pas… »
À l’arrivée, seuls les titres justifient les moyens et les obstacles franchis.
« Mon expérience est différente car Phil coachait l’équipe, mais on peut se sortir des moments difficiles » assure Kobe. « Il y en a eu à Chicago puis à Los Angeles quand Phil était là-bas, mais les titres peuvent les éclipser. Ses responsabilités sont différentes, et je ne connais pas précisément ses relations avec ses joueurs, mais je connais vraiment ce qu’il a en tête. Je sais ce qu’il pense sur le basket, et comment il voit les choses dans leur intégralité, dans un grand projet. Je continue de croire en son jugement. »
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