Chris Paul ne veut pas penser à son avenir

Comme souvent depuis son arrivée aux Clippers, Chris Paul n’a pas grand chose à se reprocher sur cette saison et même depuis le début des playoffs. Même si les deux saisons exceptionnelles de Stephen Curry, puis aujourd’hui de Russell Westbrook l’ont éclipsé des spotlights, le meneur All-Star demeure une référence à son poste, et il ne lui manque plus qu’une chose : remporter ce titre qui le fuit depuis 12 ans.

« Je ne vais pas baisser les bras, et je ne vais pas être du genre : « OK, j’abandonne ». Ce que je trouve plaisant, c’est de jouer pour le titre, et je fais tout pour le gagner. »

Pense-t-il que c’est la bonne année pour ses Clippers ?

« Franchement, à l’exception de mes coéquipiers, je n’ai pas besoin que les autres y croient » répond-t-il à The Undefeated. « C’est comme ça que je vois les choses. Je ne me préoccupe pas de ce qu’on dit. Je ne me préoccupe pas de ce qu’on croit. Tant que les gars dans le vestiaire y croient, ça suffit. »

Quel que soit l’adversaire, Chris Paul reste persuadé que les Clippers peuvent aller au bout. Ils avaient commencé la saison très fort puis la blessure de Blake Griffin a tout gâché. À son retour, ils ont terminé avril invaincu, et Paul y croit : « Je suis comme ça… Je crois à notre victoire, et je ne me préoccupe pas de l’adversaire. On va gagner. »

Pourtant, il y aurait bien des raisons de baisser les bras ou d’aller voir ailleurs : « On a eu des hauts et des bas, et j’ai le sentiment d’un travail non achevé. »

« Les statues donnent envie de laisser notre empreinte, une trace dans l’histoire de la ville »

Est-ce que ça signifie qu’il se voit prolonger cet été pour « finir ce travail » ?

« C’est la dernière chose que j’ai en tête. Pour l’instant, ce que j’ai en tête, c’est de savoir comment battre Utah ».

Mais le Jazz n’est qu’un obstacle, et il en faudra en passer beaucoup plus ce printemps, et peut-être dans les années à venir pour avoir le droit, lui aussi, à sa statue devant le Staples Center…

« Oui j’adorerais. Mais il y a beaucoup de travail à faire avant d’en arriver là. Les statues qui sont déjà là nous donnent envie de laisser notre empreinte, une trace dans l’histoire de la ville. »

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