Rudy Gobert veut persuader Gordon Hayward de prolonger

« Est-ce que tu veux gagner le titre ? » Voilà ce qu’entend demander Rudy Gobert à son coéquipier Gordon Hayward cet été. L’arrière du Jazz sera unrestricted free agent, et le pivot français entend donc tout faire pour le convaincre de resigner dans l’Utah. Son discours de conviction, il semble déjà l’avoir en tête.

« J’ai le sentiment qu’avec les progrès que nous avons ces dernières années depuis que Quin (Snyder) est arrivé, ce ne serait pas une bonne décision de partir maintenant, juge Gobert. En même temps, j’ai conscience que ce sont des décisions personnelles que je ne peux pas vraiment contrôler. Mais je sais qu’il veut gagner. Je sais qu’il aime vivre ici, et que sa femme et ses enfants aussi. »

Le candidat au titre de défenseur de l’année entend simplement faire une piqûre de rappel à son coéquipier All-Star : s’il veut gagner le titre, autant qu’il reste au Jazz. De retour en playoffs après quatre saisons d’absence, Utah n’a cessé de progresser avec l’arrivée de Snyder, passant de 38 victoires en 2015, à 50 cette saison.

La franchise a aussi su attirer quelques joueurs de qualités à la dernière intersaison (George Hill, Joe Johnson, Boris Diaw), preuve qu’elle attire. Preuve aussi que cette équipe n’est plus très loin d’être parmi les meilleures de l’ouest. Passer le premier tour face aux Clippers en serait la confirmation.

Repartir avec le même groupe et le faire mûrir semble être une bonne option pour progresser encore la saison prochaine. Même si cela implique de jouer dans un tout petit marché, avec peu de visibilité. Hayward en a bien conscience mais dit s’en fiche.

« Où je vis m’importe peu », assurait Hayward il y a quelques mois. « Être sous les feux de la rampe n’est pas important. Je veux simplement être en course pour le titre. »

Une chose est sûre, l’arrière-ailier pourra compter sur son pivot sur le long-terme. Re-signé l’été dernier pour environ 100 millions de dollars sur quatre ans, le Français ne voit pas de raison de quitter Utah à terme et s’imagine déjà faire toute sa carrière là-bas.

Un été chargé pour le Jazz

Avec Hayward alors ? Rappelons que ce dernier peut faire une croix sur une dernière année de contrat à 16 millions de dollars. Le Jazz dispose d’une manne financière importante pour le prolonger. Avec 80 millions de dollars, la franchise compte la plus faible masse salariale de la ligue, mais il faudra aussi prolonger Hill et Derrick Favors…