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Equipe de France : Evan Fournier ne comprend pas les propos du DTN

Après avoir encaissé 47 points dans les gencives, ce n’est jamais idéal de parler à la presse, et on avait prévu de discuter du Magic et de sa saison après la lourde défaite face aux Bulls… Mais lorsque Evan Fournier découvre que le DTN de l’Equipe de France a eu des propos durs à son égard, il réplique.

Evan, ce soir, c’est une défaite assez sévère face à un adversaire qui vous a pris à la gorge d’entrée ? 

« Franchement sur ce genre du match, c’est juste que tu lâches mentalement. C’est hyper compliqué d’être concerné. C’est triste à dire mais ça se voit que nous ne sommes plus du tout dans le coup. Tout le monde en a ras le bol, tout le monde est frustré. C’est embarrassant car ce n’est pas professionnel, mais c’est comme ça. En plus on joue face à une équipe qui a le couteau entre les dents, qui joue sa saison et qui veut absolument jouer les playoffs, et il est logique de prendre un bouillon. Nous ne sommes pas prêts à répondre à cette adversité, c’est aussi simple que ça. »

« Une saison de merde »

Le prochain face à Detroit est à domicile, c’est quand même important de l’emporter devant vos fans ? 

« C’est plutôt mental qu’autre chose, car cela ne va rien changer à notre saison. C’est une saison de merde, sincèrement. C’est vrai que ce serait bien de remporter le dernier match à la maison pour partir en vacances un tout petit mieux mentalement, mais vraiment je répète, ça ne va rien changer à notre saison de l’emporter mercredi face à Detroit. »

Mais pourquoi cette saison annoncée prometteuse par les observateurs a tourné aussi rapidement en eau de boudin ? 

« Je le dis depuis le début de saison. On a du talent, mais la mayonnaise n’a jamais pris. Il y a 7 nouveaux joueurs, il y a un nouveau coaching staff. Tout est nouveau et malheureusement nous n’avons jamais réussi à trouver notre identité. On a eu de bonnes périodes, mais nous ne sommes pas constants. Au basket, quand tu n’es pas constant en tant qu’équipe alors ça ne pardonne pas et tu ne peux donc pas gagner des matchs c’est aussi simple que ça. Quand à chaque match tu fais les choses différemment, et bah ça ne peut pas fonctionner. »

Trois ans que vous êtes à Orlando et vous n’avez toujours pas connu les playoffs. Cela commence à faire long, non ? 

« J’ai connu les playoffs lors de ma première saison à Denver, mais depuis rien. Mais qu’est-ce tu veux que je te dise… J’ai envie de les jouer, mais chaque année notre saison se finit là mi avril… C’est assez navrant. Je pense qu’on a fait un pas en arrière par rapport à la saison passée. L’an dernier, on a été assez longtemps dans la course aux playoffs, tandis que cette saison, c’est juste la catastrophe. On a gagné seulement 28 matchs. Et comme tu sais que tu n’es pas en playoffs depuis longtemps c’est très dur à gérer et ça donne des matchs comme ce soir.  »

Alors que sur un plan de vue personnel, c’est la meilleure saison de votre carrière…

« À titre personnel je continue de progresser, je m’améliore d’année en année. Mais le plus important c’est collectivement, et là ça coince un peu. »

Un été en Bleu ?

Lundi soir, Patrick Beesley s’est exprimé à votre sujet dans l’émission Basket Time*. Il a dit, qu’il souhaitait vous rencontrer à la fin de ta saison, que les portes de l’équipe de France étaient grandes ouvertes, mais qu’il ne vous supplierait pas pour venir.

« Il a dit ça ? Ben je comprends pas trop en fait… Je ne savais pas que Patrick (Beesley) avait parlé. Tu m’apprends quelque chose… Tu vois, ça m’étonne un peu quand même… »

Mais l’Equipe de France a besoin d’Evan Fournier pour être compétitive sur la scène européenne ? 

« Ça, je n’en sais rien… Mais ce qui est certain c’est que tu m’apprends un truc. Après on va se voir oui, on va se poser et on va parler ensemble, le coach, lui et moi et voir où nous en sommes. Après je suis d’accord, l’équipe de France n’est pas une colonie de vacances, tu ne viens pas quand tu en as envie. Mais je ne comprends pas pourquoi il dit ça, me concernant. Je trouve ça plutôt marrant mais surtout étrange…  »

« C’est normal que je ne sois pas content de faire les Jeux olympiques, non ? »

Vous incarnez tout de même le futur de cette Equipe de France ? 

« L’an dernier aussi je l’incarnais le « fameux futur de l’équipe de France ». C’est bien beau de dire le futur, mais il y a le présent aussi tu vois. Je n’ai plus 19 piges. C’est fini l’époque où on disait « Evan c’est un jeune, il représente l’avenir de la France.. ». Je répète : je vais parler avec eux, écouter ce qu’ils ont à me dire.. et puis on avisera pour le bien de chacun. »

S’ils arrivent à trouver les mots, on vous reverra en Equipe de France ? 

Tu cherches la punchline, le scoop (rires). Non, je ne veux pas arrêter l’équipe de France. Ce n’est pas parce l’an dernier j’ai fait une interview dans L’Equipe qui a pu marquer certaines personnes qu’il faut tirer des conclusions. À aucun moment donné j’ai parlé d’arrêter mon histoire avec l’équipe de France. À aucun moment donné, j’ai parlé de mes émotions ou de mes sentiments devant cette situation. Tout ce que j’ai dit, ce sont des faits réels. Je n’ai rien inventé, j’ai juste fait une interview factuelle, c’est tout. C’est quand même normal que je sois ne soit pas content de ne pas faire les JO. Je ne vais pas dire : « Bah bravo les gars, salut ». C’est normal que je sois déçu, ça reste les Jeux olympiques et je suis un compétiteur. Je pense dans le passé avoir montré que j’aimais jouer pour cette équipe de France. C’est pour cette raison que je ne comprends pas les dires de Patrick (Beesley).

« C’est incroyable de me lancer des piques comme ça ! »

Il ne souhaite plus que l’on choisisse les dates, pour lui on ne s’invite pas en Equipe de France… 

(Après avoir lu et pris connaissances des propos du DTN*)

« Mais je trouve incroyable de me lancer des piques comme ça, de dire que si je ne viens pas on évoluera différemment, on changera les plans. Alors qu’il y a des gars qui disent qu’ils ne viennent pas et on ne dit rien sur eux, pas un mot. Alors que moi je ne l’ai pas ouvert de toute l’année, je n’ai rien dit depuis septembre et on se permet de parler comme ça dans la presse. C’est quand même incroyable !  »

Pour finir, on sait que vous gardez un oeil sur Poitiers, votre club formateur. Il y a un jeune joueur, Sekou Doumbouya, qui va sans doute connaitre un parcours semblable au vôtre… 

« Oui, Sekou c’est mon gars ! Je l’ai vu grandir. Mon beau frère l’a coaché en minimes. Je le connais depuis qu’il a 13 ans. C’est marrant de suivre sa progression on se parle de temps en temps. Niveau basket je n’ai aucune crainte. Et si la tête suit, il cartonnera ici ! Vous verrez… »

Propos recueillis à Chicago

*Patrick Beesley sur le cas Fournier : « Je n’ai pas envie de supplier. Je pense qu’il faut qu’on tourne la page aussi, qu’on redonne des règles au niveau de l’équipe de France. On ne s’invite pas, on ne choisit pas ses dates. C’est le sélectionneur qui sélectionne. »

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