À Boston, LeBron James et les Cavaliers ont envoyé un message

La communication de LeBron James était bien orchestrée. Assez évasif avant ce choc de saison régulière face aux Celtics, l’ailier a répondu sur le terrain avec une performance digne d’un grand match : 36 points à 14/22 au shoot, 10 rebonds, 6 passes et 2 contres.

Le King a porté son équipe, mais il a surtout symbolisé la magnifique partition des Cavaliers alors que l’absence d’un guerrier comme Tristan Thompson pouvait inquiéter. En mettant Channing Frye dans le cinq majeur, Tyronn Lue a présenté une formation capable de shooter dans tous les sens. Ainsi, pour éviter de se faire bombarder, Boston a tenté de limiter LeBron en un-contre-un et ne pas laisser trop d’espace aux shooteurs lors des pénétrations du « King ».

Mission impossible puisque le quadruple MVP a inscrit 15 points en second quart-temps avec de nombreux dunks.

« J’essaie toujours de prendre ce que l’on me donne », explique le quadruple MVP à Cleveland. « Je suis toujours dans le rythme du match, comment je peux dicter le tempo, mettre un peu plus de cadence dans le second quart-temps. Avec cette formation sur le terrain, je peux aller dans la raquette. »

Meneur en attaque… et pivot en défense !

Transformé en meneur de jeu, mais également en pivot puisqu’il a passé quelques possessions au poste, LeBron James a posé un problème tactique insoluble pour les Celtics, pourtant bien préparés stratégiquement habituellement.

« Je savais qu’il devait jouer comme un meneur – pivot pour nous comme Thompson n’était pas là », estime J.R Smith. « Offensivement, il fait bouger la balle mais en défense, il s’occupe d’un grand, donc il provoque des soucis de matchup pour les Celtics. Il est peut-être notre pivot remplaçant. »

Et Channing Frye dans tout ça ? Il a fait son boulot avec 10 points et 8 rebonds en 17 minutes.

« J’aime aimé le boulot de Channing ce soir », déclare Kevin Love. « LeBron a été solide au rebond, j’ai fait ma part sous le cercle, en attaque et en défense. On a fait les écrans de retard, on n’a pas laissé les balles indécises tomber dans leur camp. On a bien joué au basket. »

Toute la ligue, et surtout Boston, en a pris conscience.