Le travail d’Utah impressionne Gregg Popovich

Vainqueur du Jazz dimanche avec les Spurs, Gregg Popovich a retrouvé le temps d’un match d’anciens collègues : Quin Snyder et Dennis Lindsey, passés un temps dans l’organigramme de San Antonio, respectivement en tant que coach d’Austin (l’équipe de D-League affiliée des Spurs) et assistant GM.

Le premier est désormais entraîneur du Jazz depuis 2014 tandis que Dennis Lindsey est GM de la même franchise depuis 2012. Ensemble, ils ont construit une équipe désormais redoutée à l’Ouest, une trajectoire que salue Gregg Popovich, déjà fasciné par l’histoire de cette franchise familiale, gérée avec stabilité par la famille de feu Larry Miller.

« J’ai toujours été impressionné par le Jazz depuis bien, bien longtemps, comme je pense que tout le monde sait », explique Gregg Popovich au Deseret News en référence à l’ère Jerry Sloan. « Dans cette configuration avec Quin (Snyder) et Dennis (Lindsey), je pense qu’ils ont fait du grand travail. »

« J’espère qu’ils seront en bonne santé »

L’entraîneur texan regrette même que le groupe de Quin Snyder doive faire face aussi régulièrement aux blessures : de George Hill et Alec Burks en début de saison à Derrick Favors, Utah a rarement été épargné, comme l’an passé d’ailleurs, et Gregg Popovich semble estimer que cette équipe pourrait aller encore plus loin sans cette déveine.

« Je suis déçu qu’ils aient autant de blessés », poursuit-il. « Ils ont fait une grande saison, avec une qualification en playoffs, dans les bonnes places à l’Ouest et cela témoigne de leur travail, de joueurs qui ont foi dans le système, d’un groupe qui commence à mûrir et développer une culture. Ils fonctionnent vraiment bien. J’espère simplement qu’ils seront en bonne santé [pour les playoffs]. »

Cette réussite dans l’adversité impressionne tellement le coach des Spurs qu’il inclut Quin Snyder dans les candidats au trophée de coach de l’année, au même titre qu’Erik Spoelstra, Mike D’Antoni, David Fizdale et Brett Brown, ce dernier pour son travail de longue haleine avec les Sixers.

« Il y a environ quatre ou cinq gars et Quin est l’un d’entre eux pour ce qu’il a fait avec ce groupe, la manière dont ils les fait jouer si dur et exécuter les systèmes si bien match après match. Il est dans la conversation. »