Dominé par les Nets il y a deux jours, et dominé pendant 20 minutes par une incisive équipe d’Indiana, New York a trouvé les ressources nécessaires pour renverser la vapeur en seconde période grâce à Carmelo Anthony (22 points et 13 rebonds) et Willy Hernangomez (13 points et 16 rebonds). Vainqueurs 87-81, les Knicks ont malheureusement vu Kristaps Porzingis rejoindre les vestiaires avant tout le monde blessé à la jambe.
Indiana contrôle la première mi-temps
Malgré une adresse en berne des deux côtés en début de match, les Pacers prennent les commandes dans cette partie. Myles Turner d’un superbe contre sur Kristaps Porzingis puis d’un dunk et Paul Georges efficace près du cercle permettent à leur équipe de compter rapidement 6 points d’avance dans le premier quart temps (24-18).
Les Knicks toujours aussi maladroits à longue distance butent sur la défense active des hommes de Nate McMillan. Ils s’en remettent donc au talent et aux fondamentaux près du cercle de leur pivot espagnol Willy Hernangomez pour réduire l’écart dans la partie (24-20). Bien servi par Ron Baker, Kristaps Porzingis (11 points, 3 rebonds et 3 passes décisives) écrase un dunk dévastateur pour réveiller le Madison Square Garden. Mais les joueurs d’Indianapolis vont vite se remettre en marche dans cette première mi-temps grâce à quelques actions de grande classe de la part de Paul George (22 points et 10 rebonds) pour rejoindre les vestiaires avec une avance confortable de 10 points (52-42).
Le Show Melo en seconde période
Au début du troisième quart temps, CJ Miles à 3 points permet même aux Pacers de compter 13 points d’avance (57-44). A ce moment du match, on est loin d’imaginer que les New-Yorkais trouveront les ressources pour se révolter eux qui cette année ont fait preuve à plusieurs reprises de manque de caractère. Dans le sillage d’un Derrick Rose (16 points) beaucoup plus agressif qu’en première mi-temps, les Knicks retrouvent du mouvement en attaque et montent d’intensité en défense. C’est à ce moment de la partie, que Carmelo Anthony auteur de seulement 2 points en première période et dominé dans son duel par Paul George décide de se réveiller.
Willy Hernangomez très précieux
Melo doublement servi par Hernangomez fait mouche à longue distance et offre à son équipe l’opportunité de revenir dans la partie (64-62).
Victime d’une béquille en début de quatrième quart-temps, Kristaps Porzingis est contraint de quitter ses coéquipiers. Malgré l’absence de son intérieur letton, les hommes de Jeff Hornacek continuent de dominer des Pacers dépassés par les événements depuis la pause.
D’un 3-points en tête de raquette Carmelo auteur de 15 points dans le quatrième quart temps permet à son équipe de prendre la tête dans ce match (65-68). Willy Hernangomez continue de faire souffrir la raquette adverse et prouve qu’il a déjà la trempe d’un titulaire en NBA. Enfin comblé, le public du Garden pousse son équipe vers la victoire et se lève pour applaudir les 24 000 points en carrière de sa superstar auteur d’une très grande seconde période.
Vainqueur 87-81, New York reste tout de même à 6 victoires des splayoffs ne verra sans doute pas les playoff en fin de saison. Cette victoire est un peu le symbole de leur saison aux deux visages. Quand à Indiana, il est loin d’avoir assuré sa place en playoffs avec 34 victoires pour 33 défaites. Sa sixième place reste fragile.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.