Le Madison Square Garden était le parfait écrin pour le duel entre Carmelo Anthony et DeMar DeRozan dans le money-time. Les deux All-Stars ont été efficaces mais c’est le Raptor qui a le dernier mot pour une victoire d’un tout petit point (92-91).
Un crève-cœur pour les Knicks, auteurs d’une très bonne partie malgré l’absence de Kristaps Porzingis et qui avait les moyens d’arracher cette partie face à des Raptors privés de Kyle Lowry.
Le meneur a clairement manqué à son équipe et les prochains matches devraient le prouver encore un peu plus. Sans lui, les Raptors manquent de souffle offensivement. Il y a bien quelques tentatives de relation poste-haut – poste-bas, mais les passes entre Jonas Valanciunas et Serge Ibaka sont imprécises (25-21). Valanciunas est bien trop seul, et les Knicks en profitent pour prendre le large (53-40).
Après la pause, les Raptors se mobilisent en défense et proposent une énergie nouvelle. L’équipe est plus sérieuse, plus puissante défensivement avec les nouvelles recrues, le duo Ibaka-Tucker. Carmelo Anthony est bien cerné. Mais les Knicks sont patients, font bien tourner la balle. C’est finalement DeMarre Carroll qui remet son équipe à bonne distance avec deux tirs primés (67-63).
DeRozan à la Kobe
Pour entamer le dernier quart-temps, les hommes de Dwane Casey inscrivent 3 paniers de suite et passent devant. Mais ils ne font pas l’écart car ils perdent des ballons et laissent des rebonds offensifs aux Knicks. Dans le money-time, DeRozan élève son niveau de jeu : d’abord avec un 3-pts très longue distance, puis avec ses pénétrations. Melo assure son statut de clutch-player mais dans les ultimes secondes, il manque un shoot suite à l’excellente défense de P.J Tucker. Sur le rebond, l’ailier des Knicks sert intelligemment Courtney Lee, seul à 3-pts. Les Knicks mènent.
Mais DeRozan achève les Knicks avec un fadeway sur Derrick Rose ! Le meneur de New York a bien défendu, mais l’arrière All-Star, auteur de 37 points, était trop fort. Melo aura encore une tentative à 3-pts, mais il se loupe. Les Raptors s’imposent par la plus petite des marges sans réellement convaincre même si tout n’est pas à jeter, notamment en défense. Les Knicks, eux, ont montré de belles choses, mais n’ont pas été récompensés. La fin de saison sera très longue…
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