Les Kings débutent leur vie sans DeMarcus Cousins

Le transfert de DeMarcus Cousins résonne encore à Sacramento, tel un tremblement de terre, puisque les Kings se séparent de leur meilleur joueur, peut-être même le pivot le plus dominant du monde.

Surtout que la franchise était (et est) encore dans la course aux playoffs, à seulement deux matches et demi de Denver, actuel 8e de la conférence Ouest. Seulement, comment donner le maximum sans son élément le plus productif ?

« Si votre franchise player est transféré, alors que dire du reste ? », demande Darren Collison au Sacramento Bee. « Cousins et Omar Casspi étaient deux de mes amis les plus proches, donc les voir partir demeure malheureux. »

Avec la blessure et la longue absence de Rudy Gay, les Kings ont donc perdu leur deux meilleurs marqueurs en quelques semaines.

« 30 points par match, ça ne se trouve pas partout », rappelle Darren Collison, en évoquant l’intérieur All-Star. « C’est impossible de combler son sens du rebond, sa détermination, son esprit de compétition, sa volonté, son feu intérieur. Il faut désormais jouer un basket collectif, c’est un cliché mais c’est ainsi qu’on va essayer de gagner des matches. »

Willie Cauley-Stein, lui, fait confiance à ses dirigeants.

« Ils n’auraient pas effectué ce transfert s’il n’y avait personne qui pouvait combler le vide qu’il a laissé. Il faut réagir en équipe et non plus avec un seul joueur. On ne peut plus se reposer sur un seul joueur. Tout cela peut nous rendre meilleur, on a plus de joueurs, donc plus de rôles à jouer. Ce sera intéressant. »

Buddy Hield, Tyreke Evans et Langston Galloway en l’occurrence devront faire oublier le champion olympique 2016. Avec très peu de temps devant eux, puisqu’il ne reste qu’un tiers de la saison régulière.

« On n’a pas beaucoup de temps pour s’entraîner avec seulement 25 rencontres devant nous. Il faut s’accrocher à ce que l’on fait de bien », annonce Dave Joerger.