Au tour de LeBron James et Stephen Curry de critiquer Donald Trump

Les grandes voix de la ligue continuent de prendre position sur Donald Trump. Et de critiquer la politique du nouveau Président américain. Le fameux décret anti-immigration est au cœur de toutes les attentions. Sans surprise, LeBron James, qui s’était montré aux côtés d’Hillary Clinton durant la campagne, a récemment tenu un discours d’apaisement face à la division engendrée par la nouvelle administration.

« La diversité est ce qui rend notre pays si grand. Nous devrions tous continuer à le dire haut et fort, et nous battre pour les idées qui rassemblent les gens, peu importe leur race, genre, ethnie, croyances religieuses et n’importe quelle différence. C’est important que nous, athlètes, profitions de notre position pour le dire. »

La NBA, avec ses 35 nationalités représentées, est sans doute l’une des meilleures illustrations de ce multiculturalisme à l’américaine. Pour LeBron James, pas question de céder au repli sur soi.

« Je ne suis pas en faveur de cette politique ou de n’importe quelle politique qui divise ou exclut les gens. Je suis du côté de beaucoup, beaucoup d’Américains qui croient que cela ne représente pas les États-Unis. Nous devons continuer d’exprimer cette opinion. »

Stephen Curry et Under Armour sur la même longueur d’onde ?

Son message a semble-t-il été entendu, puisqu’un autre MVP est lui aussi monté au créneau : Stephen Curry. Le meneur des Warriors a tenu à répondre à Kevin Plank, patron de son équipementier Under Armour, selon qui Donald Trump est un « atout » (en anglais : « asset ») pour le pays.

« Je suis d’accord avec cette description, si vous enlevez le « et » de « asset », » a ironisé le meneur. « J’ai passé ma journée au téléphone avec plein de gens de chez Under Armour, du camp de Kevin Plank, mon équipe, pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. »

Stephen Curry a finalement été rassuré par son équipementier, Plank assurant que son propos était à placer dans une perspective économique seul, et qu’il prenait ses distances avec la politique de Donald Trump. Pour le double MVP en titre, il s’agissait surtout de mettre les points sur le i pour éviter toute mauvaise surprise.

« Si les dirigeants [d’Under Armour] n’ont pas les mêmes valeurs que moi, aucune somme d’argent, rien ne pourra m’obliger à être ce que je ne suis pas. […] Je pense que c’est mon job de faire preuve d’amour, de respect, de montrer du positif. »