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Les Warriors se sont habitués à leur nouveau rôle de « méchants de la NBA »

NBA: Golden State Warriors at Washington WizardsAvec le meilleur bilan de la ligue à 44 victoires pour 8 défaites, les Warriors n’iront certes pas chercher un deuxième record historique après leurs 73 victoires la saison dernière. Mais à l’approche du All Star Break, la troupe de Steve Kerr a clairement les faveurs des pronostics pour décrocher le pompon en juin prochain. 

« Draymond était plus compliqué à gérer l’an passé »

Après un petit temps d’adaptation nécessaire et inévitable (« En début de saison, on a souffert parce qu’on n’avait plus la même continuité dans notre roster. On a récupéré Kevin et c’est un cadeau incroyable. Mais on a perdu sept joueurs, donc quasiment la moitié de l’effectif »), les Warriors déroulent désormais leur basket, avec une marge de manoeuvre assez déconcertante (+13 de moyenne au différentiel !).

En se renforçant de Kevin Durant, les Warriors ont changé de rôle. Mais tout est depuis rentré dans l’ordre…

« Oui, c’est un rôle différent pour nous » assure Steve Kerr pour le Ringer. « Ces deux dernières années, on était plutôt les favoris du public. Tout le monde adorait Steph. Maintenant qu’on a récupéré KD, on est les méchants ! […] Comme on a un groupe plutôt relax, plutôt détendu, on a pris le parti de traiter ce nouveau statut avec humour. On a fait des T-shirts sur lesquels était inscrit « Super-Villains ». Steph a profité d’une fête pour sa fille pour décorer sa maison avec des ballons… Ça fait maintenant partie de notre histoire. Quand on est en NBA depuis plusieurs années, on sait que chaque saison a des thèmes différents, des histoires différentes. Parfois, elles sont insensées mais tant que les gens y croient, ça fait partie du jeu. On n’a pas à prendre parti là dedans, on doit simplement faire avec. On doit continuer à s’entraîner, jouer dur et s’amuser. Les gens continueront de dire ce qu’ils veulent dire. »

En pleine tourmente lors des derniers playoffs, avec ces coups de pieds à répétition, Draymond Green a de nouveau fait parler de lui cette saison. Mais le colérique intérieur des Dubs s’est également assagi, lui qui est devenu papa.

« Draymond était plus compliqué à gérer l’an passé. Cette année, ça va ! Il y a plusieurs éléments. Draymond est avant tout un gars très motivé pour progresser. Il a dit tout l’été qu’il voulait passer l’étape supérieure en tant que joueur et en tant que personne. Et ça voulait dire, se calmer un peu. Il est plus devenu un partenaire dans le coaching cette année. Ce qu’ont fait d’autres gars ces deux dernières années, Andre et Shaun notamment. Draymond a toujours été le moteur, le gars qui joue avec ses émotions mais qui pouvait partir un peu en vrilles. »

Devenu à son tour mentor de son pote Kevin Durant, qu’il aide à s’intégrer dans le groupe uni des Warriors, Draymond Green est en tout cas toujours aussi indispensable dans le basket prôné par coach Kerr. Du mouvement, des passes, et du switch de partout en défense. C’est le basket moderne !

« C’est une sorte de faux pick & roll. Il y a tellement de switch en défense en NBA de nos jours. Et nous, on en fait des tonnes aussi. C’est la tendance » poursuit Steve Kerr. « De mettre des gars qui sont costauds, autour des 2m03, qui peuvent défendre les cinq positions. Des Draymond Green ou des Andre Iguodala. Quand on peut switcher en défense, ça devient très dur à attaquer pour l’adversaire car chaque attaque est destinée à créer un avantage pour la pénétration. Or, quand on switche, il n’y a pas de possibilités, sinon le un-contre-un. De plus en plus d’équipes font des écrans juste pour créer une ouverture, et parfois un faux écran pour le pick & roll suffit. »

« Après le titre, on se sentait intouchable »

Défaits en finale sur le scénario que tout le monde connaît, les Warriors ont drastiquement changé leur effectif. Mais leur objectif reste le même. Touché au dos et pris de migraines, Steve Kerr avait été la première victime de cette saison précisément unique avec 73 victoires… mais sans titre au bout !

« Quand je ne voyageais pas avec l’équipe, j’appelais Luke tous les jours. Je parlais aussi à des joueurs, par messages également. Et puis, quand on était à la maison, j’étais présent. Et les joueurs savaient que j’étais encore là. […] Et de toutes façons, on a très bien réussi à enchaîner après le titre, on se sentait intouchables. Toute l’équipe avait été reconduite et on pouvait encore s’améliorer. Et c’est ce qu’on a fait ! Mais on n’a pas pu terminer le travail. Ce qui nous avait souri l’année d’avant, nous a pourris l’an passé. Steph s’est blessé dès le premier match des playoffs. Il a été in & out cinq ou six matchs. Et puis en finale, Bogut se blesse, Draymond se fait suspendre… Je ne cherche pas d’excuse. Ça ne s’est pas bien goupillé pour nous. »

Tombés sur un os nommé LeBron James, les Warriors sont repartis à l’assaut cette année avec un effectif qui donne le tournis. Une pléiade de All Stars capables de prendre les choses en main dans les moments chauds.

« Quasiment chaque match NBA, quand c’est serré, ça se termine en une bataille en un-contre-un », analyse Steve Kerr. « C’est comme ça, je ne l’invente pas ! Ça s’explique en partie car il y a beaucoup d’accrochages en défense et c’est plus dur d’exécuter les systèmes. Et puis la tendance générale est de donner la balle à son meilleur joueur et de lui laisser le champ libre. Nous, on veut toujours du mouvement car on sait que c’est notre meilleure option. Mais parfois, ça n’arrive pas. »

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