Si les Knicks occupent toujours beaucoup de place dans l’espace médiatique, c’est davantage en raison de leurs travers que pour la réussite de leur recrutement. Les greffes en provenance des Bulls, de Derrick Rose à Joakim Noah, ont du mal à prendre et à la 11e place à l’Est avec 20 victoires pour 26 défaites, New York cherche des solutions en interne.
5-1 sans Joakim Noah, 15-25 avec lui…
Dans cette NBA où le « small ball » semble se pérenniser, les Knicks ont déjà montré des difficultés face à ce schéma et Jeff Hornacek a déjà imploré Kristaps Porzingis de mieux utiliser sa taille. À terme, le coach pourrait d’ailleurs décaler pour de bon le Letton au poste de pivot : avec Joakim Noah sur le terrain, le bilan des Knicks est de 15 victoires pour 25 défaites. Sans lui, 5 victoires pour 1 défaite. Interrogé par ESPN, le 4e choix de la draft 2015 est prêt à faire cet effort.
« Je suis un poste 4. J’ai joué ailier-fort tout au long de ma carrière. » a t-il rappelé. « Mais je suis à l’aise à l’idée de me décaler en pivot. J’ai l’impression d’avoir souvent l’avantage sur le pivot adverse en attaque. Parfois, c’est dur de défendre contre un grand 5, mais je pense qu’en devenant plus fort, je serai capable de jouer davantage 5 et même d’avoir plus d’avantage face à un pivot en jouant au large. »
Willy Hernangomez, l’autre option
Si Jeff Hornacek s’orientait davantage vers ce schéma, cela pourrait être aussi bénéfique au jeune Willy Hernangomez, de plus en plus en vue en sortie de banc (12.3 pts à 60%, 9.7 rbds en 19.3 min sur ses 3 derniers matchs).
« Nous cherchons de la constance, de la performance à chaque match. » a expliqué Jeff Hornacek au New York Post. « Willy a prouvé en être capable : il a joué avec cette énergie et fait ce que nous lui avons demandé trois matchs de suite. »
À terme, la question est donc de savoir ce qu’il adviendra de Joakim Noah : son contrat de 72 millions de dollars sur 4 ans en fait jusqu’ici un titulaire aux Knicks mais ce statut est de plus en plus discuté. Si le Français est toujours aussi vindicatif, son impact en attaque relève de l’emploi fictif.
De fait, une sortie de banc paraît l’option de plus en plus probable, et déjà en réflexion chez le coach.
« Nous allons regarder cela. Peut-être mixer un peu plus les rotations. »
Face aux Pacers, Joakim Noah a ainsi débuté mais n’a joué que 12 minutes et la victoire de New York pourrait bien conforter le coach dans sa réflexion.