New York : le point sur l’effectif

Après avoir tout misé sur ce fameux été 2010, en dégraissant leur roster ainsi que leur masse salariale pour accueillir une voire deux superstars, les Knicks de New York n’ont finalement signé qu’un seul All Star, en la personne d’Amare Stoudemire.

Malgré la perte de leur meilleur joueur David Lee, parti à Golden State, les venues de Ronny Turiaf, Raymond Felton et Kelenna Azubuike offrent tout de même des possibilités à Mike D’Antoni pour réaliser une belle saison.

Basket USA fait le point sur l’effectif des Knicks.

Meneurs : Raymond Felton, Toney Douglas
Arrières : Kelenna Azubuike, Bill Walker
Ailiers : Wilson Chandler, Danilo Gallinari
Intérieurs : Amare Stoudemire, Anthony Randolph
Pivots : Ronny Turiaf, Eddy Curry, Timofey Mozgov

New York possédera une paire de meneurs correcte avec Felton, très physique et bon passeur ce qui est plutôt intéressant avec un intérieur comme Stoudemire. C’est lui qui sera chargé de lancer les pick-and-roll pour le Stoud’.
Felton n’étant pas un très bon shooteur, Toney Douglas devra combler cette lacune avec ses qualités de shooteur longue distance et sa défense.

A l’arrière, Azubuike devra retrouver ses sensations, après avoir loupé quasiment toute la saison dernière suite à une grosse blessure. C’est un bon scoreur avec ses qualités athlétiques et ses longs bras. Son implication en défense reste anecdotique mais dans le système D’Antoni, la défense n’est pas essentielle.
Son back up Bill Walker est dur au mal et même plutôt adroit, surtout à 3-pts. Sur le papier, ce poste est un point faible de l’équipe.

Le poste 3 est en revanche l’un des points forts de l’effectif avec Chandler bon défenseur et scoreur constant, et Gallinari le shooteur de l’équipe. On peut y ajouter Randolph qui peut lui aussi se décaler à ce poste, et être performance.
New York aura donc l’embarras du choix au poste 3. Peut-être que D’Antoni fera débuter Gallinari ou Chandler au poste 2, et tentera le coup avec Randolph à l’aile.

Côté intérieur, la grosse recrue des Knicks Amare Stoudemire retrouvera D’Antoni, avec lequel il a connu ses meilleures saisons du côté de Phoenix. Stoudemire aura les clés offensivement et devrait tourner aux alentours de 25 pts par match, voire plus.
A ses cotés, on retrouve Turiaf. Le Français devra faire valoir ses qualités défensives aux côtés d’un joueur très talentueux offensivement mais peut impliquer en défense. Leur tandem, sur le papier, apparaît très complémentaire.
Turiaf pourra aussi profiter des espaces laissés par les prises à deux sur le Stoud’ pour tenter sa chance à mi-distance.

Derrière Turiaf, on retrouve Eddy Curry ,qui est dans sa dernière année de contrat et qu’on a rarement croisé sur un parquet depuis plusieurs années, et l’inexpérimenté mais prometteur Mozgov. Clairement, on imagine D’Antoni privilégiera le « small ball » et sacrifiera ses pivots purs au profit de Stoudemire ou Turiaf.

Considéré comme l’un des perdants de l’intersaison, New York possède tout de même un cinq majeur intéressant avec ou sans vrai pivot, et avec des joueurs polyvalents. Un effectif qui conviendra à D’Antoni et qui se rapproche des Suns d’il y a quelques années lorsqu’il y avait le trio Diaw-Marion-Stoudemire.
Offensivement New York est armé, Stoudemire est l’un des 10 meilleurs scoreur de la ligue et des joueurs comme Azubuike, Galinari ou Randolph peuvent réellement peser sur le scoring et l’épauler lors des grands matchs.
Le gros point d’interrogation reste la défense. Seuls,Chandler et Turiaf semblent pouvoir produire un effort défensif sur la durée d’un match.

Toutefois, sur le papier, les Knicks présentent leur meilleure équipe depuis la fin de l’ère Sprewell – Houston – Ewing, soit depuis presque 10 ans. Le problème, c’est que la conférence Est n’a sans doute jamais été aussi relevée et 40 victoires ne suffiront peut-être pas à accrocher les playoffs.

L’objectif est déjà de revenir au premier plan et de proposer un jeu cohérent et séduisant. Ce serait une première étape avant de rêver à un Carmelo Anthony ou un Tony Parker la saison prochaine. Car les piteuses saisons passées ont sans doute pesé dans le choix de LeBron James ou Joe Johnson de ne pas rejoindre la « Grosse Pomme ».