LeBron James a beau répéter qu’il n’y a pas de rivalité entre les Cavaliers et les Warriors, les duels entre les deux équipes sont de plus en plus attendus. Cette nuit, à 2h du matin (heure française), les deux formations se retrouvent à Golden State. Pour Stephen Curry et sa bande, il semble important de l’emporter pour briser l’avantage psychologique…
Mais Iman Shumpert prévient que le double MVP n’aura pas un match facile.
« On lui met beaucoup de pression afin de le punir physiquement durant tout le match », explique ainsi l’arrière quand on lui demande comment Cleveland freine le meneur. « On met des joueurs costauds et athlétiques sur lui. Quand il faut défendre sur lui, il faut le surveiller très haut, en tentant d’être dans ses pattes. Si on défend sur quelqu’un comme ça pendant tout le match, et qu’il ne brille pas pendant les cinq dernières minutes, on a fait son boulot parce qu’on l’a épuisé tout le match ».
Lors des dernières Finals, la troupe de l’Ohio a en effet secoué physiquement Stephen Curry. Très discret, voire effacé lors du match de Noël, le Warrior aura sans doute à coeur de répondre ce soir, sur le terrain. De plus en plus en rythme, il représente en tout cas un défi compliqué pour toute défense.
« Il est dans les pick-and-rolls et si on ne fait pas attention, c’est un tir à 3-points qu’il réussit neuf fois sur dix », prévient Tyronn Lue. « Il faut toujours faire attention à l’endroit où il est, à l’endroit où les intérieurs posent leurs écrans. Placer des arrières de grande taille marchait sur lui dans le passé mais il marquait quand même 23.55 points de moyenne. Il faut donc juste essayer de l’épuiser, de garder un grand sur lui parce qu’on sait qu’il va marquer par séquence, de façon rapide. On veut juste le fatiguer le plus possible ».
Afin de prendre l’avantage en fin de rencontre.
« Il faut rester solides avec des gars comme ça parce qu’ils ont tellement le ballon qu’ils seront toujours en rythme. Il faut survivre à leurs accélérations en faisant du mieux possible sur lui, et en lui mettant la pression tout le match », conclut Iman Shumpert. « C’est dans les dernières minutes de la rencontre qu’on peut voir les effets de cette pression ».