Il ne pouvait pas y échapper. Carmelo Anthony a réagi aux propos sévères à son encontre publiés dans le livre de George Karl. Son ancien coach l’avait décrit comme un joueur qui utilise les gens, ne défend pas et n’est pas un leader…
« J’espère qu’il trouve du bonheur dans ce qu’il fait », déclare-t-il à ESPN. « Que son livre, espérons, lui apporte du bonheur. C’est terminé pour moi d’être déçu. Cela n’a aucune importance pour moi. C’est inutile. La vérité, c’est que chacun parle de moi en racontant sa propre expérience. Donc je n’ai rien à dire. »
George Karl l’a également comparé à une « énigme » (« conundrum » dans le texte), ce qui visiblement ne plaît guère à Melo, ignorant la sensation vécue par son coach à l’époque.
« C’est une autre histoire d’entendre des choses après les faits que pendant. Je ne savais pas que c’était dans de telles proportions. Je ne savais pas que j’étais une – c’est quoi le mot – énigme [ou dilemme] ? Je ne sais même pas ce que cela veut dire. Je ne le savais pas. Si vous demandez à tout le monde, coaches, joueurs, dirigeants, ils auront tous une version différente. »
L’ailier des Knicks n’a donc pas voulu s’épancher sur la polémique. Kenyon Martin, lui aussi critiqué par George Karl, a réglé ses comptes sur Twitter écrivant que son ancien entraîneur était un « égoïste, malheureux, lâche » ainsi que le « plus mauvais coach » pour lequel il ait joué. De son côté, J.R. Smith se disait simplement « triste »…