Quelle franchise sera la première à effectuer un échange ?

23 février 2017. C’est la date butoir jusqu’à laquelle toutes les rumeurs, même les plus loufoques, vont faire fantasmer les fans de la ligue. En attendant cette date, et après un tiers de saison, on peut déjà faire un premier état des lieux des franchises dans le besoin. Besoin « urgent », où une retouche seule pourrait changer le visage de l’équipe.

Orlando (12 victoires – 16 défaites, 12e à l’Est)

Avant même l’entame de la saison, un certain scepticisme planait autour du Magic : embouteillage à l’intérieur, manque de shooteurs et donc de spacing… Le début de saison confirme ces impressions. Les rotations du trio Ibaka-Biyombo-Vucevic s’articulent difficilement, Aaron Gordon est peu convaincant en poste 3 et le tandem Payton-Augustin à la mène est branché sur courant alternatif. Résultat : malgré la vista d’Evan Fournier, et même si elle tourne à près de 120 points de moyenne sur les trois derniers matches (!), Orlando reste l’une des plus mauvaises attaques de la ligue. À l’instar de Philadelphie, le Magic a tout intérêt à échanger l’un de ses intérieurs pour renforcer ses ailes.

Joueur en danger : Nikola Vucevic

Philadelphie Sixers (6 victoires – 20 défaites, 15e à l’Est)

Philly ne s’attendait clairement pas être prétendant aux playoffs dès cette saison. Mais avec du talent dans ses rangs, Philadelphie pourrait plus souvent jouer les trouble-fêtes à l’Est. Comme Orlando, c’est à l’intérieur que ça coince. Le trio Okafor-Embiid-Noel, bien plus jeune que le premier cité plus haut, a besoin de minutes pour s’exprimer. Les propos de Nerlens Noel vont dans ce sens. Un transfert semble plus que jamais inévitable. Pourquoi pas avec Portland dont les besoins semblent converger ?

Joueur en danger : Nerlens Noel

Portland Trail Blazers (13 victoires – 16 défaites, 8e à l’Ouest)

Quelque chose cloche du côté des Blazers. Après une saison 2016 pleine de promesses, Portland pensait partir sur une même base, avec des renforts estivaux de choix en plus. Problème, si son duo Lillard-McColum est un peu plus fort, le supporting cast semble l’être un peu moins. On attendait sans doute un peu plus d’Allen Crabbe et Evan Turner, signés à prix d’or. Pire, la défense de Portland est aux abonnés absents : +6 points encaissés en moyenne par rapport à 2016 (110 contre 104). Chers Blazers, besoin d’un rim protector (en attendant Festus Ezeli) ? Les Sixers ont quelqu’un pour vous.

Joueur en danger : Evan Turner

Minnesota Timberwolves (7 victoires – 19 défaites, 14e à l’Ouest)

Quel serait le visage de cette équipe si les vieux Kevin Garnett, Andre Miller ou Tayshaun Prince étaient encore dans ses rangs ? La question se pose autour de ces jeunes Wolves pétris de talent. Et pour alimenter son trident Wiggins-Towns-LaVine, un meneur d’homme à la bouteille, avec si possible un shoot, ne serait pas de trop. On pense forcément à ce que fait George Hill au Jazz… Au lieu de ça, et en attendant la maturité de Kris Dunn, Minnesota doit se contenter d’un Ricky Rubio sur les bases de sa pire saison NBA, et de loin. Les Wolves ont aussi un besoin urgent de renforcer leur banc, le moins productif de la ligue (seulement 22 points par match).

Joueur en danger : Ricky Rubio

Dallas Mavericks (6 victoires – 20 défaites, 15e à l’Ouest)

On aimerait bien être dans la tête d’Andrew Bogut. Rayonnant dans le collectif des Warriors, le pivot est aujourd’hui le symbole de l’échec cuisant du recrutement des Mavs. Malgré un Harrison Barnes en pleine éclosion, Dallas est bon dernier de la ligue. Qui l’aurait imaginé en septembre dernier ? Les absences de Dirk Nowitzki et de J.J. Barea y sont pour beaucoup mais aujourd’hui, Dallas ne réclame qu’une chose : un scoreur intérieur ! Car derrière Barnes et Wesley Matthews, c’est le quasi-néant. Si bien que les Mavs ne sont ni plus ni moins que la pire attaque de la ligue et de très loin.

Joueur en danger : Andrew Bogut

Indiana Pacers (14 victoires – 14 défaites, 7e à l’Ouest)

Certains les imaginaient déjà en finale de conférence à l’Est. Jusqu’ici, c’est plutôt une déception. Malgré son recrutement estival en or, Indiana ne décolle pas. Les Pacers, à l’instar de leur leader Paul George, en deçà des attentes d’un potentiel MVP, sont branchés sur courant alternatif : ils n’ont jamais gagné plus de deux matches à la suite cette saison. Le talent et la profondeur de banc sont là. Et si c’était seulement une question de temps ?

Joueur en danger : Al Jefferson

Sacramento Kings (10 victoires – 16 défaites, 10e à l’Ouest)

Bon gré mal gré, Sacramento est toujours dans la course pour arracher le 8e spot à l’Ouest. Son franchise player, DeMarcus Cousins, a beau être toujours aussi agité sur (fautes techniques) et en dehors du terrain, les Kings n’ont qu’une défaite de plus que Portland. Jouant sur un rythme très élevé l’an passé, les Californiens ont baissé de pied avec l’arrivée de Dave Joerger mais hormis Gay et Collison, Cousins est esseulé en attaque. La malédiction du poste 2 se poursuit après l’échec Marco Belinelli puisque l’expérience Arron Afflalo tourne également au flop et que Ben McLemore n’est que l’ombre du joueur espéré. Les Kings ont tout intérêt à transférer Rudy Gay pour récupérer un ou deux bons joueurs sur les postes 2 et 3. Et pourquoi pas connaître un électrochoc « à la Toronto »… A priori, l’intéressé ne serait pas contre un départ.

Joueur en danger : Rudy Gay

Phoenix Suns (8 victoires – 19 défaites, 13e à l’Ouest)

Les Suns s’imaginaient en équipe surprise, mais pour l’instant, c’est dans la même teneur que la saison passée. Devin Booker possède un superbe shoot mais il doit progresser en défense et dans sa lecture du jeu. À ses côtés, Eric Bledsoe revient à son meilleur niveau mais derrière ce tandem, c’est beaucoup trop irrégulier. Sous les panneaux, ça manque d’un scoreur régulier et ça déséquilibre le jeu. Désormais 6e homme, Brandon Knight a du mal à trouver sa place. Un intérieur capable d’apporter une quinzaine de points ne serait pas de trop pour provoquer un électrochoc.

Joueur en danger : Brandon Knight

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