Victoire salvatrice pour Miami, jusqu’ici sur une série de cinq revers consécutifs : la victime n’est autre que Washington, battu 112-101, la deuxième défaite en autant de matchs face aux Floridiens. Pour le Heat, l’homme du match se nomme Goran Dragic, auteur de 34 points à 14/23 au tir, 5 rebonds et 5 passes. De son côté, Hassan Whiteside ressort avec un nouveau double double (17 pts, 16 rbds, 2 cts) et l’apport du banc fut précieux avec 35 points, 11 rebonds et 9 passes cumulés par James et Tyler Johnson, ainsi que Josh Richardson. Malgré John Wall (30 pts, 6 rbds, 8 pds) et Bradley Beal (29 pts), les Wizards ne parviennent pas à sortir du ventre mou.
Goran Dragic décisif au meilleur moment
Pour le Heat, le salut est venu dans le dernier quart-temps grâce à Goran Dragic, jusqu’ici bon mais tenu en difficulté par les fautes tout au long du match. Le Slovène a ainsi permis de faire l’écart, puis de le maintenir à plusieurs reprises : tout d’abord, en donnant sept points d’avance aux siens avec un tir longue distance à 4:00 de la conclusion, puis en gardant cet écart grâce à un passage sur la ligne, un tir à mi-distance avec la planche puis un nouveau step back. Avec 13 points dans cette période, le meneur réalise un petit festival et le célèbre en envoyant Hassan Whiteside au alley oop juste avant la conclusion.
Auparavant, Washington avait pourtant réussi à placer le Heat dans une situation difficile, en prenant notamment un avantage de huit longueurs en début du deuxième quart-temps, grâce à l’apport de Markieff Morris et Otto Porter Jr. Le retour sur le terrain de Goran Dragic permit au Heat d’inverser la tendance, même si John Wall et Bradley Beal ont longtemps résisté. Mais, isolés, les deux arrières ont dû s’incliner face à la force de frappe floridienne et son alternance de jeu, avec Hassan Whiteside et James Johnson en points d’ancrage intérieurs, et l’adresse de loin du Heat avec Rodney McGruder ou encore Wayne Ellington (59-53 à la pause).
Bradley Beal et John Wall trop seuls, Washington sans défense
Au retour des vestiaires, John Wall et Bradley Beal redonnent des couleurs à l’équipe de la capitale fédérale, en profitant de la quatrième faute de Goran Dragic, contraint de sortir, non sans avoir échangé quelques mots avec Kelly Oubre. Même si Josh Richardson se démène, c’en est de trop pour Miami, en difficulté face à la ligne arrière de Scott Brooks (82-81).
Finalement, après avoir longtemps ferraillé, les Wizards doivent donc se résigner à laisser la victoire filer dans les mains du Heat. Mais plus qu’en attaque, c’est véritablement en défense que le problème se situe pour Scott Brooks et ses hommes. Le manque de communication est flagrant, ainsi que les lacunes au rebond (11 de plus pour Miami).
Par ailleurs, le Heat peut tirer un grand coup de chapeau à Erik Spoelstra, lequel s’est servi du retour de James Johnson pour déstabiliser son adversaire. Régulièrement utilisé en tant que pivot dans une configuration small ball, l’ailier a brillé par sa capacité à écarter et animer le jeu (14 pts, 5 rbds, 3 pds).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.