Victorieux en ouverture, dans le match portes ouvertes face à Houston, les Lakers ont depuis perdu deux matchs d’affilée, face à Utah et Oklahoma City. Mais la franchise de Los Angeles peut avoir le sourire, les signes positifs sont partout…
Et notamment pour Julius Randle.
Une question de confiance
L’ailier fort entame sa deuxième véritable saison NBA et après trois matchs, il est plutôt bien parti à 15 points, 7 rebonds et 3 passes de moyenne. Après l’enquiquinante tournée d’adieux de Kobe Bryant, lui et la jeunesse des Lakers peuvent enfin se dégourdir les jambes et montrer ce qu’ils ont dans le ventre.
« J’ai davantage confiance », entonne-t-il sur ESPN. « Et ça vient en jouant, en me réhabituant à mon corps. J’ai toujours aimé prendre mes tirs sur un pied. Ça m’a simplement pris du temps pour m’habituer à nouveau à ça. »
Récemment interpellé par son GM, Mitch Kupchak, qui s’étonnait de le voir tenter certains shoots à l’échauffement, Julius Randle a eu la répartie facile. De nouveau au top physiquement, l’ancien de Kentucky peut jouer son jeu librement.
« On n’avait jamais eu de blessures comme ça, si tôt dans la saison, et sur un jeune joueur en plus… » se souvient Mitch Kupchak. « Il aurait très bien pu facilement se laisser décourager. Avec un vétéran, c’est plus facile à gérer, mais pour un jeune gars de 19 ans, sa mère était au match, sa famille était au match, c’était vraiment dur [de se blesser pour son tout premier match]. C’était vraiment très dur pour lui. »
Pendant sa blessure, Mitch Kupchak a demandé à Julius Randle de lui rendre une copie par match. Pas forcément des thèses (en général, ça faisait moins d’une page) mais juste de quoi voir que le rookie ne dormait pas pendant les rencontres.
« Simplement pour le garder impliqué, c’est tout. Mais ses remarques étaient très pertinentes. Il a compris l’exercice rapidement. Il comprend bien le jeu. »
« Heureux d’être à nouveau moi-même ! »
A priori rébarbative, cette corvée assez scolaire a finalement beaucoup plu au professeur comme à l’élève.
« Ça m’a vraiment aidé à faire attention aux détails d’un match NBA. Ça m’a appris que je jouais pour une franchise qui s’implique vraiment pour ses joueurs. Mes coéquipiers, les coachs, tout le monde s’est occupé de moi. »
Et cette confiance resurgit sur les planches pour Julius Randle. Auteur d’un bon match à 20 points, 9 rebonds, 3 passes et 3 interceptions contre le Thunder, il s’est transformé en véritable meneur sur le jeu de transition pour les Lakers. Capable de porter le ballon, l’intérieur ne se prive plus pour gober le rebond et lancer la révolte en contre-attaque.
« Je me sens bien. Je n’ai jamais été dans une forme aussi éclatante dans ma vie. Je suis heureux d’être à nouveau moi-même. »