Tout comme Kevin Love, qui en a fait un véritable “art de vivre”, Marresse Speights fait partie de ces joueurs NBA qui ont décidé de perdre du poids pour gagner plus. Il faut l’avouer : l’intérieur shooteur, champion avec les Warriors, avait baissé d’un ton la saison passée.
Et à l’approche de sa fin de contrat, ce n’était pas (du tout) la meilleure idée ! Du coup, ce bon Mo s’est relevé les manches et il a sué tout l’été pour arriver en pleine forme avec sa nouvelle équipe des Clippers. Après une solide performance pour sa rentrée face à Portland, l’intérieur (15 points en 16 minutes) nous a livré ses premières impressions.
Marreese, vous avez réussi un très bon match en sortie de banc. Doc, Chris et Blake ont tous chanté les louanges des remplaçants, comment expliquez-vous cette belle entente entre vous, déjà ?
“On a eu comme un deuxième camp d’entraînement. On est arrivé avant [le camp d’entraînement], on s’est tous entraîné ensemble. Comme on a pas mal de nouveaux visages dans l’équipe, on a besoin de créer des liens. Ça nous a permis d’arriver dans la saison avec un peu d’expérience. Ça va nous aider pendant toute la saison.”
Et pour cause, le banc des Clippers n’était plus du tout une faiblesse sur ce premier match !
“On est arrivé [hier] soir avec la certitude qu’on pouvait faire quelque chose. En sachant notamment qu’on est une équipe avec une profondeur de banc. On va être dangereux cette saison parce qu’on a beaucoup de bons joueurs sur le banc. Quand les titulaires n’arrivent pas forcément à faire la différence, c’est notre job d’entrer en jeu et de creuser l’écart.”
Vous avez l’air en grande forme en ce début de saison…
“J’ai perdu près de 6 kilos cet été… Je savais que je devais faire quelque chose avec la free agency. C’était de ma faute. L’an passé, en fin de saison [avec les Warriors], j’ai pris un peu de poids. Je devais me reprendre en mains. Du coup, avec mon préparateur, on a bossé dur cet été avec beaucoup d’exercices d’agilité. Et ça m’a bien aidé, je me sens bien sur le terrain.”
Autant de kilos, ça doit vouloir dire un sacré régime de travail. Quelle était la fréquence de vos entraînements estivaux ?
“Cinq [jours par semaine]. On a vraiment bossé dur. C’est un des trucs les plus durs que j’ai eu à faire dans toute ma carrière, mais il le fallait. Et ça va porter ses fruits.”
Notamment pour jouer aux côtés de Jamal Crawford ou Austin Rivers qui jouent souvent la relance…
“Oui, ça va m’aider pour arriver à mes spots quand il faut. On est encore en train d’apprendre à jouer ensemble. C’est un processus et ça va donc prendre un peu de temps. Mais ça va venir, et ça va être fun.”
Propos recueillis à Portland