Sur le papier, la saison des Pelicans promet d’être encore longue après une intersaison sans grande saveur qui a vu partir Eric Gordon et surtout Ryan Anderson. Anthony Davis lui, veut croire que les noms ronflants ne sont pas indispensables à la réussite de son équipe.
« Il ne s’agit pas seulement d’avoir le plus de talent » expliquait-il au début du training camp. « Ce sont les joueurs qu’on a et qui peuvent nous aider qui comptent, tous ces gars apportent quelques chose de particulier. »
Les joueurs en question : Salomon Hill, E’Twaun Moore, Langston Galloway ou encore Terrence Jones, les quatre principales signatures de l’été. Quatre joueurs de devoir qui viennent s’ajouter à la longue liste de ceux déjà présents dans le bayou pour former un collectif homogène mais qui manque cruellement de scoreurs…
« Un peu comme Boston l’année dernière, pas beaucoup de talents mais des gars qui jouent dur. »
Pas tout à fait comme New Orleans, qui manquait de caractère l’an passé selon son entraîneur.
« On a visé des joueurs bons des deux côtés du terrain » explique Alvin Gentry au Boston Herald à propos de ses recrues estivales. « On a aussi signé des gars qui jouent avec beaucoup de hargne qui peuvent ajouter de la dureté à l’équipe. C’est quelque chose qui a peut-être manqué l’année dernière. »
L’ancien Wildcat est en tout cas persuadé que cette nouvelle formule « à la Boston » fonctionnera cette saison.
« Ils ont été capables de gagner des matchs grâce à ça. C’est ce qu’on vise et ce qu’on a hâte de faire cette année. »