Washington sans pitié pour les Raptors

Pour leur dernier match, les Wizards ont aisément disposé de Toronto, 119-82, à l’aide d’une grosse adresse extérieure (14/29). La majeure partie de l’équipe a récité sa partition de John Wall (16 pts à 3/4 à 3-pts, 7 rbds, 11 pds) à Markieff Morris (19 pts à 8/10, 6 rbds), en passant par Bradley Beal (19 pts, 9 pds) ou Otto Porter Jr. (16 pts à 7/7, 9 rbds). En fait, l’équipe de la capitale fédérale n’a rencontré que très peu de résistance, hormis dans le deuxième quart-temps. En face, DeMar DeRozan a surnagé avec 34 points à 11/24, le seul Raptor à plus de… dix unités.

Toronto noyé sous les trois-points

Dès le début du match, Washington a déroulé son attaque, dirigée de main de maître par John Wall. Bradley Beal et Otto Porter Jr. se régalent tandis que les Raptors sont apathiques. Alors que les hommes de Scott Brooks cumulaient un piètre 16/63 derrière l’arc depuis deux matchs, ils envoient une pluie de tirs primés sur la tête des Canadiens. Menés de 16 longueurs après 12 minutes (39-23), ces derniers se rebellent au cours du quart-temps suivant face au banc des Wizards. L’écart revient à cinq points, le moment choisi par Scott Brooks pour renvoyer ses titulaires, toujours d’attaque, et garder la maîtrise du match. À la pause, John Wall et ses coéquipiers mènent 65-56.

Le retour des vestiaires est fatal pour les Raptors, totalement dépassés. Washington continue de pousser et inflige un 16-6 aux hommes de Dwane Casey, lequel semble avoir bien du mal à motiver ses troupes. En tête de 19 points, les Wizards ne seront plus jamais inquiétés : sans pitié, ils insistent jusqu’au terme du match alors que Toronto a, depuis bien longtemps, lâché l’affaire.

Pour Washington, il n’y a pas plus belle manière d’appréhender la saison. Pour Toronto, clairement en difficulté sur cette pré-saison, il est temps de se remobiliser.

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