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Interview Devin Booker : « Si j’ai la main chaude, je vais continuer à shooter ! »

booker-blazersIl n’a pas encore vingt ans, et il est déjà la première option de son équipe NBA : Devin Booker, le petit prodige des Suns, a encore prouvé son talent, hier soir, sous nos yeux ébahis, avec 34 points en trois quarts temps, et une facilité déconcertante. Déjà adoré de Kobe Bryant et Jimmy Butler, Devin Booker est sans conteste l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs de la ligue, au même titre qu’un Karl-Anthony Towns dans le Minnesota.

L’arrière de Phoenix est encore fluet et perfectible, mais il a un tel talent offensif, un tel bras, une telle adresse qu’il était difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas lui tendre le micro dans les vestiaires visiteurs du Moda Center. Et pour ne rien gâcher, le jeune homme est chaleureux et souriant. Un vrai régal !

Devin, les Suns ont dû s’incliner alors que vous étiez sur le banc depuis belle lurette, que s’est-il passé ?

« On n’avait beaucoup de vétérans sur le terrain, qui savent par leur expérience que chaque possession est importante. Et Noah Vonleh avait la main chaude, il a enchaîné les paniers. On aurait dû aider sur lui. Après ça, le match était plié. »

Avant ça, en troisième quart, vous avez complètement pris feu, avec 19 de vos 34 points sur la période. Comment on se sent quand tout rentre comme ça ?

« C’était une super sensation. Être chaud et voir mes coéquipiers continuer de me chercher. Si j’ai la main chaude, je vais continuer à shooter. Et c’est ce que j’ai fait ! Parce qu’en face, il y avait de bons arrières aussi. C’est une forte équipe qu’on devra battre si on veut faire les playoffs, donc on sait qu’on doit tout donner contre ce type d’équipe chaque soir. »

Vous avez réussi une saison rookie de toute beauté, en surprenant beaucoup de monde. Maintenant, quels sont les aspects de votre jeu qu’il faut développer pour continuer cette progression ?

« La première chose, c’est de m’améliorer en défense. La deuxième, renforcer mon corps. Et la troisième, être constant pendant 82 matchs. Au lieu d’avoir des hauts et des bas, je veux essayer de rester le plus possible au même niveau [de performance] de sorte que l’on sait ce que l’on peut attendre de moi chaque soir. Comme je l’ai dit, je dois être en grande forme pour tenir pendant toute la saison régulière. »

Vous n’avez encore que 19 ans (il en aura 20 le 30 octobre), vous êtes déjà titulaire et l’option offensive numéro 1 de votre équipe, comment vous adaptez-vous à cette nouvelle donne ?

« Je ne dirai pas que je suis un vétéran, mais c’est clair que j’ai beaucoup plus d’expérience que l’an passé. Et particulièrement pour un gars qui est dans sa deuxième saison, j’ai beaucoup joué la saison dernière avec nos problèmes de blessure. Il n’y a rien de mieux pour apprendre que d’être jeté au front. J’étais en première ligne la saison dernière et j’ai beaucoup appris. Et j’essaie maintenant de transmettre ça à nos rookies, pour qu’ils comprennent ce qu’il faut pour en arriver là où j’en suis. »

Comme le dit votre coach, Earl Watson, vous avez quatre « adolescents » dans votre équipe. Comment vous voyez votre évolution ?

« Ça veut dire qu’on a un avenir doré. Le coach a confiance en nous tous [les jeunes, ndlr] et c’est le plus important. Et puis, on n’essaie pas d’attendre que ça se passe tout seul, on veut avoir un impact immédiat sur l’équipe. Avec un coach qui croit en nous, ça donne une confiance inébranlable pour jouer son jeu à chaque fois qu’on rentre sur le terrain. C’est ce que j’essaie de dire à nos rookies. Il faut entrer sur le terrain en pensant dur comme fer qu’on est le meilleur joueur. C’est comme ça qu’il faut approcher le jeu. »

Quelle est votre relation avec coach Watson ? On vous sent particulièrement proches…

« Il était le coach dévolu au développement des joueurs, et c’est lui qui m’a fait bosser [quand je suis arrivé dans la ligue]. On a donc développé une relation forte dès ce moment-là. Je faisais des sessions supplémentaires avec lui, je l’appelais tard le soir, etc… Oui, c’est fou comme une série d’événements peut changer les choses : maintenant, il est notre coach. Quand quelqu’un a entière confiance en toi, ça rend les choses tellement plus faciles. »

Ses 34 points face à Portland

https://www.dailymotion.com/video/x4wm8iz_devin-booker-34-pts_sport

Propos recueillis à Portland

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