À Boston, tout le monde est impatient de voir Jaylen Brown à l’oeuvre. Obtenu grâce à un troisième choix de draft que personne ne voyait rester dans le Massachusetts, l’ancien de California aura une carte à jouer dans la rotation de Brad Stevens, et le rookie a déjà montré lors des Summer League qu’il était prêt à aller au combat.
Des joueurs de son profil, il y en a une petite poignée dans la ligue. Mais quand on demande à son coéquipier Jae Crowder de trouver celui qui lui ressemble le plus, il a bien du mal à trouver un nom. Finalement, son choix ne se porte pas forcément sur le profil le plus enthousiasmant pour les fans des C’s !
“Euh, Stanley Johnson” répond-il finalement. “Stanley Johnson sera un grand joueur dans cette ligue. Il a trouvé comment jouer à Detroit, et je pense qu’il peut faire exactement la même chose. Il faut voir la manière dont il attaque le cercle, comment il pénètre et utilise son corps dans la peinture. Stanley a un bon physique et il sait comment prendre les angles et s’attaquer à un défenseur.”
Un potentiel sans limites ?
Peut-être que l’ancien Mav se croyait obligé de donner le nom d’un jeune joueur, ou peut-être est-il simplement beaucoup trop tôt pour coller une étiquette à Jaylen Brown. Ce dernier est d’ailleurs conscient qu’il commence à peine sa carrière alors que beaucoup de joueurs sont en NBA depuis bien plus longtemps.
“Ça prend du temps d’apprendre les petits détails et ajustements que les vétérans connaissent par coeur, parce qu’ils jouent depuis 10 ans, et que je n’ai pas encore saisis” explique le rookie lucide à MassLive.com. “J’essaye juste d’apprendre des vétérans qui m’entourent. En espérant que je puisse atteindre leur niveau et ainsi accélérer ce processus d’apprentissage.”
Une fois ce processus entamé, le jeune joueur ne se donne, par contre, pas de limite…
“Le positionnement, l’expérience en général, plus je suis sur le parquet, plus je suis à l’aise” conclut-il. “Et quand je suis à l’aise, c’est comme si mon potentiel était sans limites.”