Il sait qu’il devra encore vivre avec les critiques et les rumeurs, mais Kevin Love n’y prête plus attention. Sans faire de bruit, l’ailier-fort des Cavaliers se construit un superbe palmarès, et lorsqu’on a le soutien de LeBron James, le reste ne compte même pas.
« Je ne pense pas que les critiques disparaîtront un jour, mais franchement, je m’en fous » a-t-il réagi sur The Vertical. « En 2010, Mike Krzyzewski m’avait dit que personne ne pourrait m’enlever ce titre de champion du monde. En 2012, il m’a dit que personne ne pourrait m’enlever ce titre olympique. Ça y ressemble beaucoup. Jouer pour son pays est une chose, mais la scène la plus importante, lorsqu’on grandit, c’est de réaliser une grande action dans un Game 7, et de jouer face à une super équipe comme les Warriors. Ce moment a tellement de poids. C’est bien de se réveiller chaque match en champion. »
Le Chris Bosh de Cleveland
Pour Tyronn Lue, Love va être libéré par ce titre.
« C’est comme s’il s’était enlevé une épine du pied » estime le coach des Cavaliers, qui ajoute : « Lorsque vous avez trois grands joueurs dans une équipe, tout le monde ne peut pas avoir le ballon, et les mêmes stats que dans une autre équipe. Comme Chris Bosh à Miami. C’est comme ça que l’on considère Kevin. Je ne dis pas qu’il n’est pas un super joueur, mais il est celui qui doit se sacrifier. Et pour gagner, on doit le faire. »
C’est ce que dit avec d’autres mots LeBron James, à l’origine de la venue de Kevin Love il y a deux ans.
« C’est le même Kevin pour moi. Peut-être que c’est différent pour vous car vous partez du principe qu’il n’est pas à l’aise à Cleveland. Plus personne n’entend ça désormais. C’est un élément immense de l’équipe, l’un des membres de notre Big Three, et lorsqu’on est tous performants, on a vu ce que ça donnait. On a vu dans le Game 7, quand on a tous joué à haut niveau, ce qu’on pouvait ramener à la maison. »